a très bientôt
cordialement
Guy Jacquemelle
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mercredi 23 juillet 2008
Très bel été
samedi 19 juillet 2008
Du Grand Meaulnes à Jeanne

En 1999, de retour d’un week-end chez des amis, dans le Berry, qui m’avait permis de visiter l’école d’Epineuil Le Fleuriel, où Alain-Fournier a passé son enfance, j’ai créé le site legrandmeaulnes.com pour rendre hommage à ce livre mythique; initiative qui m’a permis d’être en contact, puis de devenir membre de l'Association des amis de Jacques Rivière et d'Alain-Fournier.
Le site legrandmeaulnes.com a, depuis, la chance de bénéficier des conseils et des articles de Michel Baranger, le secrétaire de cette Association : un humaniste érudit, brillant, généreux...
Michel Baranger vient de lire La Sandale rouge et a rédigé un compte-rendu « meaulnesque » qui paraîtra dans l’un des prochains bulletins de l’Association. Il m’a permis en avant-première de le mettre en ligne sur ce blog.
Attention, pour ceux qui n’ont pas lu
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Mes souliers sont rouges ...
Adieu mes amours…
Difficile de croire que Guy Jacquemelle, en choisissant le titre de son premier roman, n'ait pas eu en mémoire la « vieille ballade triste » que chantaient quelques paysans attardés au soir de la « Fête étrange » et le jeune bouvier lointain à la fin de la « Partie de plaisir ». Pourtant cet amoureux du Grand Meaulnes qui créa, voici neuf ans, le site que connaissent la plupart de nos lecteurs comme des milliers d'autres internautes, a imaginé ici un univers aux antipodes de celui de Sainte-Agathe et du « Domaine mystérieux » : un univers frelaté, voire pervers, celui de la société médiatico-politique la plus « paris-autiste », selon le mot de l'oncle Philippe.
Toutefois Jeanne Delisle, la journaliste débutante, aussi naïve qu'intrépide, débarquant de ses coteaux languedociens à la conquête de Paris, me semble avoir quelque parenté avec François Seurel, sans souffrir pour autant de la moindre coxalgie, ou même avec Augustin Meaulnes, passionnément fidèle à son serment d'adolescent. Et elle nous entraîne dans sa quête tenace de la vérité, aidée de quelques parents et amis ; dès la page 27, la voilà aux prises avec l'un de ces scandales immobiliers varois qui défraient régulièrement la chronique, où l'assassinat camouflé succède à l'incendie de forêt volontaire. Ce n'est pourtant pas une vierge sage : se laissant volontairement séduire par Thibault, brillant conseiller en communication à Matignon, elle est invitée grâce à lui à une réception officielle au château de Merteuil – ô Choderlos ! – quelque part en Sologne.
Et c’est au retour, en pleine nuit dans la forêt de Marny, qu’elle est confrontée au drame : un crime de chauffard qui va être bientôt déguisé en banal accident de la route par les soins d’un ministre imprudent : la sandale rouge de l’une des deux victimes va devenir sa pièce à conviction pour l’enquête qu’elle décide dès lors de mener seule contre tous. Elle la commence à Bourges, avec Laurent, le témoin à éclipses, ce qui nous vaut une captivante visite du Palais Jacques Cœur. Elle va la poursuivre du Berry à l’Estérel, avec une ténacité qui va lui coûter très cher, professionnellement autant qu’affectivement. Si elle a « gagné un peu de renom », elle a « perdu beaucoup d’illusions ».
Avec ce « polar journalistique », on est certes très loin du Grand Meaulnes, bien qu'il en emprunte parfois les chemins. On peut cependant parler d'un nouveau roman initiatique, d'une nouvelle facette de « la fin de la jeunesse » : à ce titre, on le verrait bien concourir pour le Prix Alain-Fournier 2009.
Michel BARANGER
Secrétaire de l'Association des amis
de Jacques Rivière et d'Alain-Fournier
membre de
& des patrimoines littéraires
Michel Baranger a publié en 2004 un guide littéraire passionnant : Sur les chemins du Grand Meaulnes avec Alain-Fournier (Editions Christian Pirot) ; le récit d'un voyage, itinéraire imaginaire certes, mais profondément enraciné dans la terre du Berry.
dimanche 6 juillet 2008
Peter Doig au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris

En savoir plus :
Peter Doig sur le site les artistes contemporains.com