a très bientôt
cordialement
Guy Jacquemelle
Bienvenue sur ce blog
Bienvenue sur ce blog. N'hésitez pas à me laisser un message c'est avec grand plaisir que j'y répondrai.
Pour m'écrire : lasandalerouge@gmail.com
ou vous pouvez poster directement un commentaire suite aux messages ci-dessous.
Pour m'écrire : lasandalerouge@gmail.com
ou vous pouvez poster directement un commentaire suite aux messages ci-dessous.
lundi 10 décembre 2012
« Bohèmes : de Léonard de Vinci à Picasso » au Grand Palais
Très belle mise en scène de l’exposition
« Bohèmes : de Léonard de Vinci à Picasso » au Grand Palais où
l’on déambule dans une mansarde devenue atelier ou dans un café montmartrois.
De Puccini à Bizet, de Rimbaud à Verlaine, de Courbet à Van
Gogh , de Ramon Casas à Picasso , la vie de bohème a beaucoup inspiré les
artistes.
Ces deux cents œuvres nous révèlent tout un
pan de notre culture jusqu’ici occulté. Cette exposition met en lumière la
profonde transformation du statut de l’artiste dès le milieu du XIXe siècle (il
prend le visage de l’anticonformisme, du génie solitaire, misérable et
incompris dont la gloire est souvent posthume) ainsi que l’apport fondamental
des peuples nomades à la construction de l’identité européenne.
Octave Tassaert, Intérieur d'atelier, musée du Louvre
« Un souffle de liberté qui reste ô combien
d'actualité. Adeptes du vagabondage éclairé ou esthètes fin de siècle c'est
pour vous ! »
Et elle offre le bonheur de relire les beaux vers de Rimbaud.
Ma bohème
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !
Mon unique culotte avait un large trou.
- Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
- Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !
Arthur Rimbaud
dimanche 2 décembre 2012
Populaire : Pétillant, punchy et délicieusement désuet
Il fallait du charisme et une certaine dose d’inconscience à
Régis Roinsard pourtenter un film sur la dactylographie à la manière des américains
qui eux préfèrent se servir du baseball, du rugby ou des courses automobiles.
Et pour son premier essai, Régis Roinsard réussit un coup de
maitre.
« Populaire » (nom d’un modèle de
machine à écrire de la marque Japy) , film sans prétention et délicieusement
désuet allie le charme et le kitsch des
meilleures comédies romantiques à
l’adrénaline des grandes aventures sportives.
Ce film , très fifty, où les sentiments et les dialogues
crépitent à la vitesse des touches d’une machine à écrire est un enchantement.
Déborah François authentique et dynamique est excellente, Romain
Duris est émouvant derrière son côté un
peu bourru et macho. Les seconds rôles fonctionnent à merveille à l'image de Bérénice Bejo, que l’on
retrouve avec grand plaisir, Eddy Mitchell, Miou-Miou, Nicolas Bedos ou Shaun Benson .
Pétillant, punchy et élégant, le tandem de choc Déborah
François - Romain Duris rappelle à bien
des égards ceux des grands classiques américains ; mais avec toujours une
touche de romantisme à la française . L’un des personnages du film l’affirme d’ailleurs avec humour «America
is for business and France is for Love» .
Courrez voir ce film qui donne la pêche, un vrai cadeau qui
permet de fêter Noël avec 3 semaines d’avance.
Mes derniers coups de cœur : Skyfall, Amour , Argo
Amour
Avec une intensité dramatique à la limite du supportable, Michael
Haneke aborde un sujet tabou et dérangeant, la fin de vie, de manière frontale
mais avec beaucoup de pudeur.
Ce film douloureux est profondément humain.
A la fin des années 50 , Jean-Louis Trintignant donnait la
réplique à Brigitte Bardot dans Et Dieu créa la femme et Emmanuelle Riva était la
belle héroïne d’Hiroshima mon amour.
Plus de cinquante ans après, ils sont les inoubliables interprètes
de ce grand film d'amour.
Skyfall
James Bond fête ses 50 ans de cinéma . Sam Mendes offre à 007 une mise en scène vertigineuse, subtil mélange d'action, de
spectacle, d'humour, et de profondeur. Daniel Craig est un étonnant James Bond
crépusculaire. Quant à Javier Bardem, il est terrifiant dans le rôle du méchant
et on adore le détester
Argo
Le 4 novembre 1979, au summum de la révolution iranienne,
des militants envahissent l’ambassade américaine de Téhéran, et prennent 52
Américains en otage. Mais au milieu du chaos, six Américains réussissent à
s’échapper et à se réfugier au domicile de l’ambassadeur canadien. Sachant
qu’ils seront inévitablement découverts et probablement tués, un spécialiste de
"l’exfiltration" de la CIA du nom de Tony Mendez monte un plan risqué
visant à les faire sortir du pays. Un plan si incroyable qu’il ne pourrait
exister qu’au cinéma.
Scénario haletant qui nous plonge dans l’Iran de la fin des
années 70. Ben Affleck passe très habilement de l'humour au suspense et de la peur
à l’action. Un très bon film d’espionnage.
Sonia Wieder Atherton & Fanny Ardant à Gaveau
C’était vendredi 30 Novembre , salle Gaveau.
L’immense violoncelliste Sonia Wieder Atherton , lauréate du concours Rostropovitch, et ses musiciens interprétaient
des « Chants d'Est ».
Féline et habitée, les cheveux en bataille, « le regard
chaviré, comme tourné vers le ciel du dedans », Sonia Wieder Atherton affirme, au travers des
compositeurs qu'elle interprète, « avoir exploré ce que signifiait dans
l'empire austro-hongrois s'accrocher à sa langue pour ne pas perdre son
identité » .
Puis elle enchaîna avec des « Chants juifs », qui
sont eux aussi « des interrogations sur le temps, la mémoire, la
transmission ».
Entre deux morceaux, l’interprète par excellence de femmes amoureuses et insondables, prêta sa voix aux textes de la poète russe marina Tsvetaieva.
Il était presque 22 heures , lorsque Fanny Ardant récita Le cheval noir de
Joseph Brodsky, et ce fut un instant de frisson.
Le cheval noir
Je vis un cheval pâle...
Le grand ciel noir était plus pâle que ces jambes,
avec l'obscurité il ne pouvait se fondre.
C'était le soir où près de notre feu
un cheval noir apparut à nos yeux.
Je n'ai pas de souvenir de noir plus sombre.
Plus noires que charbon étaient ses jambes.
Il était noir comme la nuit, comme le vide.
Il était noir de la crinière au fouet.
Mais c'est d'un autre noir, déjà, qu'était
son dos qui ignorait la selle.
Il restait sans bouger. Endormi, semblait-il.
Et la noirceur de ses sabots était terrible.
Il était noir, inaccessible à l'ombre.
Si noir, qu'il ne pouvait être plus sombre.
Aussi noir que l'est la nuit noire à minuit.
Aussi noir que l'est le dedans d'une aiguille.
Aussi noir que sont les futaies les plus hautes.
Comme dans la poitrine l'espace entre les côtes.
Comme le trou sous terre où se cache le grain.
À l'intérieur de nous c'est noir, je le crois bien.
Et pourtant oui, il devenait plus sombre !
Il n'était que minuit à notre montre.
Il était là, sans s'avancer d'un pas.
Sous son ventre régnaient des ténèbres insondables.
Son dos déjà disparaissait.
Plus rien de clair ne restait.
Ses yeux luisaient en blanc, comme une chiquenaude.
Sa prunelle en était plus effrayante encore.
Il était comme un négatif.
Pourquoi avait-il donc, suspendant son pas vif,
décidé de rester parmi nous si longtemps ?
Sans s'éloigner de notre feu de camp ?
Pourquoi respirait-il cet air si noir,
faisant craquer les branches sous son poids ?
Pourquoi ce rayon noir qu'il faisait ruisseler ?
Parmi nous tous, il se cherchait un cavalier.
(Joseph Brodsky)
Le grand ciel noir était plus pâle que ces jambes,
avec l'obscurité il ne pouvait se fondre.
C'était le soir où près de notre feu
un cheval noir apparut à nos yeux.
Je n'ai pas de souvenir de noir plus sombre.
Plus noires que charbon étaient ses jambes.
Il était noir comme la nuit, comme le vide.
Il était noir de la crinière au fouet.
Mais c'est d'un autre noir, déjà, qu'était
son dos qui ignorait la selle.
Il restait sans bouger. Endormi, semblait-il.
Et la noirceur de ses sabots était terrible.
Il était noir, inaccessible à l'ombre.
Si noir, qu'il ne pouvait être plus sombre.
Aussi noir que l'est la nuit noire à minuit.
Aussi noir que l'est le dedans d'une aiguille.
Aussi noir que sont les futaies les plus hautes.
Comme dans la poitrine l'espace entre les côtes.
Comme le trou sous terre où se cache le grain.
À l'intérieur de nous c'est noir, je le crois bien.
Et pourtant oui, il devenait plus sombre !
Il n'était que minuit à notre montre.
Il était là, sans s'avancer d'un pas.
Sous son ventre régnaient des ténèbres insondables.
Son dos déjà disparaissait.
Plus rien de clair ne restait.
Ses yeux luisaient en blanc, comme une chiquenaude.
Sa prunelle en était plus effrayante encore.
Il était comme un négatif.
Pourquoi avait-il donc, suspendant son pas vif,
décidé de rester parmi nous si longtemps ?
Sans s'éloigner de notre feu de camp ?
Pourquoi respirait-il cet air si noir,
faisant craquer les branches sous son poids ?
Pourquoi ce rayon noir qu'il faisait ruisseler ?
Parmi nous tous, il se cherchait un cavalier.
(Joseph Brodsky)
mercredi 19 septembre 2012
Si tu existes ailleurs de Thierry Cohen, La Vie contrariée de Louise de Corinne Royer et Une année à Venise de Lauren Elkin
Quel bonheur pendant les vacances
de prendre du temps pour lire les romans d’écrivains que l’on aime.
J’ai profité de cet été pour lire
enfin : Si tu existes ailleurs de Thierry Cohen, La Vie contrariée de Louise de Corinne Royer et Une
année à Venise de Lauren Elkin
Si tu existes ailleurs de Thierry Cohen
Le jour où sa nièce de 3 ans
lui annonce : « Tu vas mourir du cœur en même temps que cinq autres
personnes », la vie de Noam Beaumont, ce célibataire de 35 ans, angoissé
par la mort autant que par le drame qu’il a vécu enfant, bascule.
Noam a alors le choix : soit tenter de contacter les cinq personnes soumises au même sort que lui,
soit profiter du temps qu’il lui reste à vivre. Mais ce serait méconnaitre le
talent de Thierry Cohen, que de
cantonner son héros à cette simple alternative, car la vérité est ailleurs. Aidé
par une psychologue aux méthodes très personnelles, Noam engage une course
contre la montre pour découvrir la clef
du mystère. Tout au long de 325 pages haletantes, Thierry Cohen nous emmène
dans une aventure passionnante et pleine de suspens.
Comme pour Longtemps j’ai rêvé d’elle, où j’avais éprouvé une grande tendresse
et complicité pour ses 2 personnages Jonas et Lior, je me suis senti très
proche de Noam. Tout au long du livre, j’ai
eu peur pour lui et j’ai espéré avec lui. Et à la fin, j’ai …. …. avec lui.
Une
année à Venise de Lauren Elkin
Laissant derrière elle son fiancé
new-yorkais, Catherine décide de passer une année à Venise pour terminer sa
thèse en histoire de l'art.
Même si elle est censée consacrer cette
année à ses recherches, Catherine sait que
ce séjour en Europe lui permettra de
s’éloigner de Charles son fiancé, éditeur américain, trop parfait. Amis d’enfance, elle a promis de l’épouser à son retour, mais leur relation semble déjà si ennuyeuse. Il est charmant
et n’aspire qu’à son bonheur, mais sa façon de l’aimer est étouffante.
« Au gré des venelles et des
vaporetti, de flâneries sur les Zattere en prosecco aux abords du Rialto,
Catherine, la brillante étudiante cède au charme ensorcelant de la cité des
Doges. Marco, jeune gondolier, et Neva, mystérieuse Croate à la recherche d'une
synagogue cachée, l'initient aux arcanes de la ville jaillie de la mer, hors
des sentiers touristiques ».
D’un côté, New York, la ville monde et une
vie déjà tracée que Catherine semble fuir, de l’autre Venise, la cité des doges,
où elle adorera se perdre….
Lauren Elkin publie un très beau premier
roman : Une année à Venise est une ode magnifique à la Sérénissime. Ses
habitants ou ceux qui s’y aventurent semblent envoutés par cette cité flottante.
Pour notre plus grand bonheur.
La
Vie contrariée de Louise de Corinne Royer
Lorsque James Nicholson
débarque en France, à Chambon-sur-Lignon,
le village de sa grand-mère, il est trop tard. Louise, cette vieille
femme dont il ne vient d’apprendre l’existence que quelque temps auparavant,
est décédée le matin même. Il aurait tant aimé la rencontrer pour qu’elle éclaire
les parts d'ombre de sa vie.
La mémoire de James est-elle
condamnée à ignorer son passé ? Louise a-t-elle emportée tous ses secrets ?
Pa chance, la vieille femme lui
a laissé un cahier rouge, un journal intime où elle a consigné les temps forts
de son existence, et par là même, celle de ce village qui protégea des milliers
de juifs sous l'occupation.
Au fil des pages lues par Nina,
serveuse dans le petit hôtel où il séjourne, « l’ Américain » découvre
une histoire personnelle qui rejoint la grande Histoire. Un destin qui croise celui de la seconde
guerre mondiale.
« Pourtant, même les plus
belles histoires recèlent leur part d’ombre et de mystère. De la liaison de
Louise avec Franz jusqu’au terrible secret des enfants cachés, James plonge
dans un passé familial où la barbarie bouscule l’innocence et l’amour. Nul ne
peut tout à fait se soustraire à son destin, mais il appartiendra à Nina, la
lectrice, de décider si toute vérité est, ou non, bonne à dire ».
« M comme Mohican »,
le premier roman de Corinne Royer m’avait séduit par son style vif et
captivant. Avec La Vie contrariée de
Louise, son second roman, cette
brillante romancière donne vie à James, Nina, Louise, Pierre, Antoine, Franz et les autres, une magnifique galerie de
personnages d’hier et d’aujourd’hui, héros malgré eux d’événements bouleversants .
Si tu existes ailleurs de Thierry Cohen (Flammarion)
Une
année à Venise de Lauren Elkin (EHO)
La
Vie contrariée de Louise de Corinne Royer (EHO)
lundi 17 septembre 2012
Trois bons films pour cette rentrée de septembre
Mon préféré : « Camille redouble ».
Noémie
Lvovsky à la fois réalisatrice et actrice interprète Camille, une quadragénaire
sur le point de divorcer qui, le lendemain du réveillon, se réveille dans la peau
de l'adolescente qu'elle était à 16 ans. Retrouvant ses parents, la maison de
son enfance, son lycée, ses copines, ses profs et Eric, son grand amour, elle
tente, connaissant l’avenir, d’influer sur le cours de sa vie.
Un
film drôle et émouvant qui nous fait passer avec bonheur du rire aux larmes.
Une
belle évocation des années 80 (Ah, la scène du Juke Box !) et une pléiade
d'acteurs magnifiques : Yolande Moreau, Jean Pierre Léaud, Mathieu Amalric,
Michel Vuillermoz, et Denis Podalydes.
Ce film pose
une belle question et suggère une excellente réponse : « Et si
c'était à refaire? » : « Carpe Diem » !
« Du
vent dans mes mollets » de Carine Tardieu.
Une chronique drôle et touchante. De l’espièglerie, de la générosité. une belle histoire d’amitié entre deux petites filles de 9 ans .
Agnès Jaoui, en mère séfarade super-protectrice, Denis Podalydès en père ashkénaze à l’humour décapant, Judith Magre en grand-mère facétieuse , Isabelle Carré, en jolie maman attachante et Isabella Rosselllini, en pythie moderne . Le casting est excellent.
Et
enfin « Cherchez Hortense » : comédie bo-bo qui se révèle être une féroce
satire sociale sur la lâcheté humaine, le
cynisme des hauts fonctionnaires, et la vacuité de nos élites intellectuelles.
Jean-Pierre
Bacri, émouvant professeur de civilisation chinoise est en pleine forme et ses
partenaires qu'ils se nomment Isabelle Carré ( la jeune étrangère vulnérable), Claude
Rich (le père distraitement indigne), Kristin Scott Thomas (la compagne
évanescente) ou Jackie Berroyer (le vieux pote) sont eux aussi réjouissants.
« Comment,
dans un monde dont les règles sont fondamentalement pipées et où les hommes ne
courent qu'après l'illusoire satisfaction de leur désir, parvenir à jouer un
rôle qui permette un tant soit peu de se regarder en face ? » : vous
le saurez en allant voir ce très beau film de Pascal Bonitzer.
samedi 7 juillet 2012
« Ce n’est pas la destination qui compte, c’est le voyage»
Quel bonheur de voir un ami réaliser l’un des rêves : projeter son film
dans une vraie salle de cinéma. Et comme en plus de son talent, Jean-Christophe a un cœur
immense, il a associé d’autres réalisateurs à cette belle aventure .
Moment de magie ce matin au Cinéma le Charly Chaplin dans le
15ème., lorsque Jean-Christophe
nous a accueillis . Nous étions une petite centaine de
« friends » and « followers » Il nous a présenté quatre
court-métrages , dont son dernier film « l’Oncle
Hubert ».
« Août » de Cédric Martin ,
avec Alix Bénézech et John Danaka.
https://www.facebook.com/aoutlefilm
Août est le premier court-métrage de Cédric Martin. Il a été entièrement produit grâce aux dons de plus de 40 personnes via la plateforme Ulule.
Pitch : Alex et Cyril se sont beaucoup parlé, mais jamais rencontré. Ils décident de le faire de manière mystérieuse : dans le noir complet...
Pitch : Un homme fait son jogging la nuit sur un pont. Il croise un jeune homme qui lui ressemble. Ils se regardent longuement, ils e toisent. Sont-ils adversaires ? Le jogger poursuit sa course et croise une jeune fille mystérieuse . Il se retourne, mais trop tard. Il aurait eu envie de lui parler mais elle a déjà disparu….
«Her name is crazy» , A true invented story written and directed by the Paillowski Brothers with Zack Zublena & Leslie Coutterand
http://www.youtube.com/watch?v=8kYZv60MWU0
« Un court » tourné entre Las Vegas et les déserts magiques du Nevada.
http://www.dailymotion.com/video/x5h6oj_la-memoire-des-murs-1-le-manuscrit_creation
Bravo Jean-Christophe. Très très ému et heureux d’avoir assisté à celle belle matinée
Jean-Christophe
4 films, 4 univers ,
4 très belles aventures.
https://www.facebook.com/aoutlefilm
Août est le premier court-métrage de Cédric Martin. Il a été entièrement produit grâce aux dons de plus de 40 personnes via la plateforme Ulule.
Pitch : Alex et Cyril se sont beaucoup parlé, mais jamais rencontré. Ils décident de le faire de manière mystérieuse : dans le noir complet...
--------------------------------------------------
« Mademoiselle » des Paillowski Brothers avec Sebastien Soudais, Alix Bénézech, Adrien
Stasiulis Pitch : Un homme fait son jogging la nuit sur un pont. Il croise un jeune homme qui lui ressemble. Ils se regardent longuement, ils e toisent. Sont-ils adversaires ? Le jogger poursuit sa course et croise une jeune fille mystérieuse . Il se retourne, mais trop tard. Il aurait eu envie de lui parler mais elle a déjà disparu….
--------------------------------------------------
« L'oncle Hubert » de Jean-Christophe Hadamar,
avec Judith Harris, Alix Bénézech, Yves Chambert-Loir et Fabian Wolfrom.
Pitch : Deux adolescents mettent dans la tête de leurs
parents que leur oncle est un prédateur sexuel.
--------------------------------------------------
«Her name is crazy» , A true invented story written and directed by the Paillowski Brothers with Zack Zublena & Leslie Coutterand
http://www.youtube.com/watch?v=8kYZv60MWU0
« Un court » tourné entre Las Vegas et les déserts magiques du Nevada.
Pitch : Un écrivain est allongé sur une route déserte
du Nevada. Il serre précieusement contre lui un livre
« Vous devez surement me prendre pour un fou en me
voyant allongé sur cette route... Et vous avez sans doute raison. Le devenir a été
la plus belle chose qui me soit arrivée...Je l’ai croisée il y a quelques mois
sur une route comme celle-ci. Belle et assez folle pour me redonner l’envie de
vivre... »
« Ce n’est pas la destination qui compte, c’est le
voyage ».
the Paillowski Brothers ( qui en fait ne sont pas frères. Ils s'appellent Loïc Paillard & Arnaud Sadowski) et l'actrice du film : Leslie Coutterand
Cette projection a aussi été l’occasion de retrouver plein d'amis ( Lolly, Laurent, Michèle, ...) et la
magnifique Karine qui avait tourné dans le clip « La Mémoire des
murs » , lors de la sortie du roman de Tatiana de Rosnay.
http://www.dailymotion.com/video/x5h6oj_la-memoire-des-murs-1-le-manuscrit_creation
Bravo Jean-Christophe. Très très ému et heureux d’avoir assisté à celle belle matinée
lundi 12 mars 2012
The Misfits , le dernier cadeau de Marilyn
J’ai revu récemment The Misfits (1961), un film
crépusculaire dans lequel Marilyn est sublime.
Scénario d’Arthur Miller qui était alors son mari et mise en
scène de John Huston . Marilyn seule femme au milieu de cow-boys qui ont pour
nom Clark Gable, Montgomery Clift ou Eli Wallach.
Clark Gable allait mourir quelques semaines plus tard d’une
crise cardiaque avant même la sortie du film.
Montgomery Clift , qui n’était déjà plus que l’ombre de lui-même suite à
l’accident qui l’avait défiguré en 1958 , n’avait plus que 4 ans à vivre. Quant
à Marilyn , ce fut son dernier film (Something's Got to Give reste
inachevé) . Elle mourut, seule, en Aout
1962.
Fasciné par la star , comme le sont Clark Gable ou Montgomery Clift, John Huston n’a d’yeux que pour Marilyn.
Elle est de tous les plans : gros plan sur son visage angélique d’une
blancheur lumineuse, contre-plongée sur ses jambes , la caméra se fait caresse
lorsque Marilyn monte à cheval.
Inoubliable partie de Jokari devant une assemblée médusée. Marilyn,
ivre, dansant seule, sans prendre gare à la bretelle de sa robe glissant de son
épaule ; Marilyn hurlant de douleur sa haine de la violence.
Elle qui a tant besoin de croire en la vie ne rencontre sur
son chemin que des hommes qui l’entraînent vers la mort.
The Misfits devait être le cadeau d’adieu d’Arthur
Miller à son épouse. Il est devenu celui
d’une star à son public.
Heureux , tous ceux qui ont la chance de ne pas encore avoir
vu ce film maudit !
Inscription à :
Articles (Atom)