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Guy Jacquemelle
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dimanche 10 janvier 2010
Je rêve que nous sommes des papillons n’ayant à vivre que trois jours d’été.
«Je rêve que nous sommes des papillons n’ayant à vivre que trois jours d’été -
Avec vous ces trois jours seraient plus plaisants que cinquante années d’une vie ordinaire».
John Keats (1795-1821)
Je me souviens de
Avec Bright Star, la réalisatrice néo-zélandaise signe un film magistral sur la passion de John Keats pour son insolente voisine Fanny Brawne.
Londres, 1818. John Keats , jeune poète anglais de 23 ans (considéré aujourd'hui comme l’un des plus grands poètes romantiques anglais), croise une jeune fille élégante. Il la trouve un peu effrontée. Elle lui avoue d’ailleurs, très spontanément, qu’elle n’est pas impressionnée par sa poésie.
Lui, d’origine modeste, est orphelin , tandis qu’elle est issue d’un milieu plutôt aisé de la banlieue de Londres. Tandis qu’il compose ses poèmes, elle crée et coud d’extravagantes robes et d’étonnants chapeaux.
Une mystérieuse alchimie les attire pourtant. Elle est séduite par sa douceur et sa sensibilité ; lui est conquis par sa fraîcheur et sa liberté d’esprit. Un an plus tard, alors qu’il se trouve en voyage, il lui envoie une dizaine de lettres-poèmes, témoignages d’un amour brûlant.
En octobre 1819, les deux jeunes gens se fiancent en secret, mais le mariage n’est pas envisageable car Keats n’a pas d’argent et ne peut donc espérer épouser Fanny…
Ce très beau film est marqué du double sceau de la lenteur (l’attente par Fanny des lettres de John) et de l’urgence ( John Keats est mort à 25 ans).
Jane Campion décrit magnifiquement la naissance du sentiment amoureux , sa fougue et sa pureté , le bonheur qu’il procure lorsque les doigts se frôlent, et la souffrance de l’absence.
La passion de John pour Fanny reste platonique (quelques chastes baisers) et pourtant chacune de leurs rencontres est d'une étonnante sensualité.
Ce film est aussi un hommage à la poésie de John Keats. Il parvient à restituer sa force dramatique, sa sensualité, sa fulgurance. Quels doux moments ceux où Fanny et John récitent par cœur et ensemble ses poèmes.
On sort de ce film les larmes séchées, la tête dans les nuages et le souffle court.
Bright Star de Jane Campion, avec
Pour en savoir plus
http://johnkeats.space-blogs.com/
Ne me Keats pas sur Libération
2 commentaires:
Bravo pour ce coup de cœur que je partage.
ce film m'a vraiment émue
merci d'avoir publié "Je rêve que nous sommes des papillons n’ayant à vivre que trois jours d’été" dans sa version originale
Bises
Gwladys
mille mercis d'avoir mis en lien mon petit article.
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