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Guy Jacquemelle

lundi 2 novembre 2009

Le Ruban Blanc de Michael Haneke


Haneke est le peintre de la souffrance, des tourments intérieurs ( la Pianiste) et du mal (Funny Games)

Dans le Ruban blanc, Palme d’Or du dernier Festival de Cannes, il filme magistralement, en noir et blanc , un petit village allemand à la veille de la première guerre mondiale.

L’ordre règne autour du baron, du régisseur, du pasteur, du médecin. Les paysans, les femmes et les enfants n’ont d’autre choix que d’obéir. Les coups de verge se reçoivent en silence et les humiliations sont vécues derrière les portes closes.

L’histoire nous est racontée par un vieil instituteur qui se souvient. Il était jeune et amoureux à cette époque.

Tout a commencé le jour où le médecin a fait une chute de cheval. C’était apparemment un piège qu’on lui avait tendu. D'autres incidents se produisirent et prirent peu à peu l'aspect d'une vengeance.

Pas de musique, peu de dialogues, un noir et blanc magnifique. Les décors et les costumes nous replongent dans cette ambiance rurale et austère du début du siècle dernier. Certaines images font penser à des tableaux de maîtres, éclairés par une lumière superbe.

Il y a dans ce film des scènes qu’on n'arrive pas à oublier : les yeux du petit garçon écoutant sa grande sœur lui expliquer ce qu'est la mort, un fils offrant timidement à son père ce qu'il a de plus cher au monde …

Mais à côté de ces moments de grâce et de complicité, il y a le ruban blanc ; cette marque d’infamie que les enfants devaient porter afin de se souvenir de la distance qui les séparait de la pureté qu'exigeait la religion chrétienne. Que deviendront-ils, vingt ans plus tard, ces enfants qu’on a brisés au nom du bien ?


Pour en savoir plus

Le blog de Jean-Christophe Hadamar

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bravo pour cet article qui donne envie d'aller voir le film!
Une fidèle lectrice