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Guy Jacquemelle

mardi 15 avril 2008

Publier un premier roman

Publier un premier roman est un moment de bonheur intense. C'est un rêve que l'on porte en soi depuis si longtemps et qui soudain, par magie, par chance, grâce à la baguette magique d'une fée, se concrétise.

Puis il y a ce livre à peine imprimé qui se retrouve dans les mains de ses premiers lecteurs et lectrices. Et on tremble…

Ces deux dernières années, j'ai croisé Koryfée plusieurs fois au salon du livre, dans des librairies, lors de signatures d'un auteur qu'on admire tous les deux.

Quand j'ai su qu'elle avait commencé la lecture de la Sandale rouge, j'ai été fou de joie, et en même temps j'ai eu tellement peur. Qu'allait-elle en penser ?

Elle m'a envoyé ce week-end la plus belle des réponses. Avec son autorisation, j'en publie quelques extraits.

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Un suspens hitchcockien

… Dès les premières pages, j'ai été happée par l'histoire. Il y a une tension permanente, un rythme soutenu du début à la fin qui ne nous laisse guère le loisir de souffler (ce que je ne désirais surtout pas, bien trop impatiente de découvrir le dénouement de l'histoire, essayant d'anticiper, d'émettre mes propres hypothèses au fil du récit …).

Les détails dont vous émaillez votre roman, tant au niveau du cadre que des personnages et de leurs échanges, nous conduisent à nous mettre non plus en position de lecteur mais de témoin, catapultés au cœur d'une rédaction, suivant avec frisson les rebondissements d'une histoire d'amour. Autrement dit, bien davantage qu'on ne vous lit, on VIT cette histoire. Jeanne nous devient familière, attachante, de même que la pétillante Betty, l'émouvant Luc, Laurent et les autres personnages, nombreux, qui peuplent cette histoire. On referme le livre avec le sentiment de connaître ces gens, de pouvoir les visualiser, les entendre, voire, qui sait, les croiser dans la rue tant ils sont vivants, tant vous avez su leur donner de la chair. Plus fascinant encore, on oublie non seulement que c'est un récit et non le réel, mais aussi que c'est un homme qui tient la plume et se glisse avec une aisance remarquable dans la peau de Jeanne. Pas un seul instant je n'ai douté que ces réactions, ces réflexions, ces propos étaient dictés par la plume d'un auteur masculin. Sidérant...

...Un récit captivant, haletant, dans lequel on s'engouffre à un rythme effréné en quête de la vérité sur ces affaires, de l'issue de cette histoire d'amour. Vous distillez avec talent des indices, en révélant ni trop, ni trop peu, juste suffisamment pour attiser et maintenir vivace le désir du lecteur de connaître la suite, lui laissant deviser lui-même sur les rebondissements possibles. Et de nous surprendre en nous emmenant là où on ne s'y attendait pas, en nous écartant des pistes que nous avions ébauchées. Un suspens hitchcockien. J'ai A-D-O-R-E.

Vous dressez sur ce milieu de la presse écrite un constat lucide où s'affronte d'un côté une jeune journaliste passionnée, pugnace, d'une intégrité sans faille, animée d'une certaine candeur, et un sérail où règnent l'ambition et son cortège de rivalités intestines, où l'information n'est pas toujours au service de la vérité mais de la quête de la notoriété et de l'évitement de tout remous, où les relations sont biaisées (chacun n'étant qu'un faire-valoir pour l'autre et ne devant en aucun cas lui faire de l'ombre.) Les aspirations nobles de Jeanne « ce qui fait la beauté de ce métier, c'est cette chance que l'on a de chercher la vérité et de donner au lecteur des moyens de s'informer, de se forger sa propre opinion. Etre au service de l'information, la vérifier sans cesse, être toujours en éveil, ne pas se laisser abuser par les écrans de fumée, ne pas renoncer… », ces nobles aspirations, donc, se heurtent très vite aux désillusions de la réalité. Pour autant, en véritable héroïne de Camus, elle fait sienne son aphorisme « Vivre, c'est ne pas se résigner ». Malgré les pressions, les menaces, elle suivra sa ligne de conduite jusqu'au bout, mènera son travail de journaliste tel qu'elle le conçoit et non tel qu'on veut l'y enjoindre.

...Une magnifique leçon de vie, de courage, de persévérance, applicable dans bien des domaines.

Voilà quelques unes de mes impressions, celles d'une lectrice infiniment touchée par ce brillant roman et terriblement enthousiasmée par les transports qu'il lui a faits connaître

KoryFée

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Des lettres qu'on aimerait lire plus souvent.
c'est beau, c'est enthousiaste, ça donne en tout cas envie de lire ce premier roman
bonne chance à ce livre
en tout cas, moi j'y cours
île du soleil

Yansor a dit…

Formidable, tout ça
:)

Guy Jacquemelle a dit…

Merci Yansor de votre passage sur ce blog.
J'ai hâte de lire La Mémoire des Murs , voter prochain roman ;-)
Guy