a très bientôt
cordialement
Guy Jacquemelle
Bienvenue sur ce blog
Bienvenue sur ce blog. N'hésitez pas à me laisser un message c'est avec grand plaisir que j'y répondrai.
Pour m'écrire : lasandalerouge@gmail.com
ou vous pouvez poster directement un commentaire suite aux messages ci-dessous.
Pour m'écrire : lasandalerouge@gmail.com
ou vous pouvez poster directement un commentaire suite aux messages ci-dessous.
dimanche 12 octobre 2014
Jim de Harold Cobert : un vif et fulgurant hommage à Jim Morrison
Il rejoint ainsi le club des 27 : Brian Jones, Jimi Hendrix, Janis Joplin et Jim Morrison sont morts entre juillet 1969 et juillet 1971 . Ils avaient tous les quatre, 27 ans.
Tout a commencé en 1965, lorsque Ray Manzarek et Jim Morrison créent avec John Densmore, Robby Krieger les Doors. En quelques années, le groupe connait un succès planétaire et Jim Morrison devient une icône planétaire.
Harold Cobert, à qui l’on doit le poétique et bouleversant Un Hiver avec Baudelaire et la passionnante Entrevue de Saint-Cloud a décidé de raconter les derniers mois de ce chanteur mythique et de se glisser dans sa peau.
Il nous fait partager le mal être du chanteur (quel contraste d’ailleurs entre la photo de la couverture qui montre une rock star à la gueule d’ange et la description dès le premier chapitre d’un homme à la dérive qui est devenu gros et barbu avec de longs cheveux qui commencent à grisonner).
Il nous montre comment le procès de Miami continue de hanter le chanteur ( en 1969, lors d’un concert auquel il est arrivé ivre, il s’en est pris violemment au public et aux forces de l’ordre et a été accusé d’avoir montré son sexe en public). Jim Morrison est alors sous le coup de quatre chefs d’accusation : « comportement indécent », « nudité publique », « outrage aux bonnes mœurs » et « ivresse publique » et risque plusieurs mois de prison. C’est son avocat qui lui aurait suggéré de fuir les États-Unis, où il risquait la prison, et d’aller vivre en France avant qu’on ne lui enlève son passeport.
Dans ce vif et flamboyant hommage à Jim Morrison, Harold Cobert évoque les relations compliquées de la rock star avec Pamela Courson, sa petite amie. Celle-ci a sombré dans la drogue et est complétement sous l’emprise de Jean de Breteuil, chez qui toute la jet-set internationale vient s’approvisionner…
Enfin il évoque le malaise que ressent le Roi Lézard («Je suis le Roi Lézard. Je peux tout», déclamait le chanteur des Doors dans son poème The Celebration of The Lizard). Passionné de littérature et de poésie, il voulait échapper au piège du show biz et s’adonner à l’écriture. A la recherche d’un nouveau souffle, il souhaitait marcher sur les traces de Baudelaire et de Rimbaud, nous parler de ses obsessions (la mort, l’oppression, la rage de vivre, la religion, le sexe, le cinéma, le chamanisme …) et partager son mal-être . Le destin en a voulu autrement. Il repose au père Lachaise.
C’est cru, c’est cash, c’est fulgurant : Jim d’Harold Cobert (Ediitions Plon) est une magnifique déclaration d’amour au Roi Lézard.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire