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a très bientôt
cordialement
Guy Jacquemelle

mercredi 23 juillet 2008

Très bel été



Je vous souhaite un bel été :
de beaux flocons de soleil et de doux rayons de neige.
Je serai de retour le 24 Août
Amicalement.
Guy









Edouard Boubat
Florence sous la neige
1950

samedi 19 juillet 2008

Du Grand Meaulnes à Jeanne

Le Grand Meaulnes est le roman qui a marqué mon adolescence. Je l’ai relu, depuis, 3 ou 4 fois. Je suis toujours fasciné par son parfum, son ambiance, sa nostalgie, les personnages d’Yvonne de Galais, d’Augustin Meaulnes et de François Seurel, le « domaine mystérieux», la « Fête étrange »...




Portrait d'Alain-Fournier en 1905


En 1999, de retour d’un week-end chez des amis, dans le Berry, qui m’avait permis de visiter l’école d’Epineuil Le Fleuriel, où Alain-Fournier a passé son enfance, j’ai créé le site legrandmeaulnes.com pour rendre hommage à ce livre mythique; initiative qui m’a permis d’être en contact, puis de devenir membre de l'Association des amis de Jacques Rivière et d'Alain-Fournier.

Le site legrandmeaulnes.com a, depuis, la chance de bénéficier des conseils et des articles de Michel Baranger, le secrétaire de cette Association : un humaniste érudit, brillant, généreux...

Michel Baranger vient de lire La Sandale rouge et a rédigé un compte-rendu « meaulnesque » qui paraîtra dans l’un des prochains bulletins de l’Association. Il m’a permis en avant-première de le mettre en ligne sur ce blog.

Attention, pour ceux qui n’ont pas lu la Sandale rouge, et qui souhaiteraient le faire, ce compte-rendu dévoile quelques clés du récit.

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Mes souliers sont rouges ...

Adieu mes amours…

Difficile de croire que Guy Jacquemelle, en choisissant le titre de son premier roman, n'ait pas eu en mémoire la « vieille ballade triste » que chantaient quelques paysans attardés au soir de la « Fête étrange » et le jeune bouvier lointain à la fin de la « Partie de plaisir ». Pourtant cet amoureux du Grand Meaulnes qui créa, voici neuf ans, le site que connaissent la plupart de nos lecteurs comme des milliers d'autres internautes, a imaginé ici un univers aux antipodes de celui de Sainte-Agathe et du « Domaine mystérieux » : un univers frelaté, voire pervers, celui de la société médiatico-politique la plus « paris-autiste », selon le mot de l'oncle Philippe.

Toutefois Jeanne Delisle, la journaliste débutante, aussi naïve qu'intrépide, débarquant de ses coteaux languedociens à la conquête de Paris, me semble avoir quelque parenté avec François Seurel, sans souffrir pour autant de la moindre coxalgie, ou même avec Augustin Meaulnes, passionnément fidèle à son serment d'adolescent. Et elle nous entraîne dans sa quête tenace de la vérité, aidée de quelques parents et amis ; dès la page 27, la voilà aux prises avec l'un de ces scandales immobiliers varois qui défraient régulièrement la chronique, où l'assassinat camouflé succède à l'incendie de forêt volontaire. Ce n'est pourtant pas une vierge sage : se laissant volontairement séduire par Thibault, brillant conseiller en communication à Matignon, elle est invitée grâce à lui à une réception officielle au château de Merteuil – ô Choderlos ! – quelque part en Sologne.

Et c’est au retour, en pleine nuit dans la forêt de Marny, qu’elle est confrontée au drame : un crime de chauffard qui va être bientôt déguisé en banal accident de la route par les soins d’un ministre imprudent : la sandale rouge de l’une des deux victimes va devenir sa pièce à conviction pour l’enquête qu’elle décide dès lors de mener seule contre tous. Elle la commence à Bourges, avec Laurent, le témoin à éclipses, ce qui nous vaut une captivante visite du Palais Jacques Cœur. Elle va la poursuivre du Berry à l’Estérel, avec une ténacité qui va lui coûter très cher, professionnellement autant qu’affectivement. Si elle a « gagné un peu de renom », elle a « perdu beaucoup d’illusions ».

Avec ce « polar journalistique », on est certes très loin du Grand Meaulnes, bien qu'il en emprunte parfois les chemins. On peut cependant parler d'un nouveau roman initiatique, d'une nouvelle facette de « la fin de la jeunesse » : à ce titre, on le verrait bien concourir pour le Prix Alain-Fournier 2009.

Michel BARANGER

Secrétaire de l'Association des amis

de Jacques Rivière et d'Alain-Fournier

membre de la Fédération des maisons d'écrivain

& des patrimoines littéraires


Michel Baranger a publié en 2004 un guide littéraire passionnant : Sur les chemins du Grand Meaulnes avec Alain-Fournier (Editions Christian Pirot) ; le récit d'un voyage, itinéraire imaginaire certes, mais profondément enraciné dans la terre du Berry.

dimanche 6 juillet 2008

Peter Doig au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris


Né en Ecosse en 1959, Peter Doig a grandi au Canada et à Trinidad. Son expression picturale très diversifiée, est à l’image de son parcours géographique . Il est fasciné par les paysages et les rapports de l'homme à la nature. Il peint magnifiquement les grands espaces, la solitude de l'homme dans une nature intemporelle, l'immensité des ciels nocturnes ...

Une œuvre libre et envoutante, une exposition que j'ai découverte ce week-end et que je vous conseille vivement.

Au Musée d'Art moderne de la Ville de Paris du 30 mai au 7 septembre 2008.

En savoir plus :

Peter Doig sur le site les artistes contemporains.com