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Guy Jacquemelle

mercredi 28 octobre 2009

« Pourquoi le bonheur ne rend-il pas heureux ? »

Je viens de terminer M Comme Mohican, le premier roman de Corinne Royer, un livre dont j’avais lu une très belle critique sur le blog de Koryfée . J’avais aussi souri en découvrant sur le site chroniquesdelarentreelitteraire.com une vive discussion entre plusieurs lectrices et lecteurs s’écharpant au sujet de ce livre.

Un premier roman est un rêve qui se réalise, un moment, indique Corinne Royer, où « l’on a l’envie, le désir de se confronter au regard de l’autre ». C’est aussi pour le lecteur, le plaisir de découvrir un nouvel univers, une nouvelle écriture, un autre regard.
Je suis tombé sous le charme de M Comme Mohican : Claire, une photographe de talent, mariée, deux enfants, la quarantaine épanouie, a une trajectoire idéale, jusqu’à ce jour ou, vingt ans après , elle retrouve un homme qu’elle a follement aimé. Il est devenu Ministre, ce qui ne facilite ni l’objectivité ni l’improvisation.

Corinne Royer évoque avec un vrai talent la quête du bonheur et la fragilité de nos vies. Et Claire de se demander : « Pourquoi le bonheur ne rend-il pas heureux ? », car s’il nous tient parfois compagnie, jamais il ne se laisse apprivoiser. Et rien de plus douloureux que cette illusion chimérique venant nous narguer en prenant un malin plaisir à piétiner nos vies, et qui s’enfuit dès qu’on tend la main pour essayer de l’effleurer.





Cette aventure nous est contée à la première personne par deux femmes : Claire, l’héroïne et Esméralda, un « ange gardien » qui n’est pas sans rappeler ceux des Ailes du désir. A Claire, la passion, le désir qui la submerge, et la culpabilité qui la ronge ; à Esméralda, l’œil généreux veillant sur sa chère « petite ». Claire et Esméralda : « deux femmes, deux destins avec leurs petits et grands secrets, entre ange et démon ».

Le plume de Corinne Royer est sensuelle, son style vif et captivant ; ses clins d’œil sont joyeux ( la demi-épilation) et éclectiques ( Le Cantique des cantiques, Ronsard, Gide, Wenders …), et ses personnages attachants ; Il en est deux, secondaires, pour qui j’ai beaucoup d’affection : Tomahawk, « une fée Clochette» jouant avec le feu terrestre au risque de se brûler les ailes , et Pierre un être simple et fragile qui aura beaucoup de mal à se remettre de sa rencontre avec les sculptures de Camille Claudel.

M Comme Mohican , une histoire brûlante et troublante qui nous plonge dans l’intimité d’une femme en quête de passion. Un premier roman que je vous recommande vivement.


M Comme Mohican de Corinne Royer, Editions Héloïse d'Ormesson - 18 €

En savoir plus :
le Blog de Corinne Royer
Corinne Royer sur Facebook
le blog de Koryfée

mercredi 14 octobre 2009

Réveille-toi Voltaire, ils sont devenus fous !

Française, Tatiana de Rosnay ? Nous le pensions tous. Elle aussi qui est née en France de parents français, le croyait. D’ailleurs, jusqu’à maintenant refaire sa carte d’identité ou son passeport français avait toujours été une formalité.


Copyright Tatiana de Rosnay


Mais voilà, les lois changent et l’administration française refuse cette fois-ci de lui renouveler son sésame.

« Ce qui m'arrive, dit-elle, peut arriver à tout le monde. Mon cas touche de plus en plus de gens, sans que cela se sache».

Tatiana de Rosnay a donné à Rue 89 une interview où elle raconte l’épreuve qu’elle vit depuis quelques semaines : «Tout a commencé fin septembre 2009, lorsqu'elle se rend à la mairie du XIVe arrondissement de Paris, pour renouveler son passeport afin de partir aux Etats-Unis. Et assister au tournage du film tiré de son roman « Elle s'appelait Sarah », où joue notamment Kristin Scott Thomas ».

Elle se voit alors répondre qu'il lui faut faire une demande de certificat de nationalité : “ On m'a dit que, selon les nouvelles lois, toute personne née en France de parents français, mais nés à l'étranger, doit prouver sa nationalité. ”

Selon de mystérieuses nouvelles lois, elle n’a jamais été « bien française ». Puisque son père est né sur l’île Maurice, et que sa mère n’est devenue Française que par mariage.

« Je signale alors que mon mari, lui, est Français. On me répond que mon mariage est trop récent (1987) pour que j’aie pu être Française en me mariant. Et on me demande si tout le monde est « bien Français » du côté de mon mari».

Quand elle sollicite les services municipaux pour qu’ils enregistrent au moins sa demande, on lui rétorque que, «de toute façon, la demande passera avec une alerte car il y a un doute sur votre nationalité française».

Doute. Suspicion. Excès de zèle. Requêtes ubuesques. Malaise.


10 documents à fournir dont actes de mariages originaux , actes de naissance des parents et grands parents de moins de trois mois ...


Comment un pays, le notre, patrie de Voltaire et de Rousseau, de Condorcet et de Montesquieu, qui a inventé le magnifique « Liberté, Egalité, Fraternité » ose–t-il refuser de fournir à l’une de ses plus merveilleuses romancières son passeport afin de lui permettre de se rendre aux Etats-Unis et d’assister au tournage du film tiré de son best-seller ?

Réveille-toi Voltaire, ils sont devenus fous !


En savoir plus

L’article d’Hubert Artus dans Rue 89

lundi 12 octobre 2009

Café littéraire : Lundi 23 novembre, 19h - "Un goût d'Italie" avec Simona Restivo et Laura Zavan

Jacqueline Zana-Vitor qui m'avait invité à un café littéraire en octobre dernier (et que je remercie encore pour sa confiance) me communique les informations suivantes.

Lundi 23 novembre, 19h :
Café Littéraire "Un goût d'Italie" avec Simona Restivo pour "Tout Pistache" et Laura Zavan pour "Les basiques Pasta"
Café Caldo Fredo - 86 avenue d'Italie


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Café littéraire : Lundi 26 octobre à 19h
« Paris dans la collaboration » le lundi 26 octobre au café Caldo Fredo



« Paris dans la collaboration» de Cecile Desprairies avec la participation exceptionnelle de Raymond Aubrac.
Animé par Jacqueline Zana-Victor.
26 octobre à 19h - Entrée libre et gratuite
Café Caldo Fredo - 86 avenue d’Italie, Paris 13ème