Bienvenue sur ce blog

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a très bientôt
cordialement
Guy Jacquemelle

mercredi 30 décembre 2009

Très belle année - Happy new Year - 新年快樂 - كل عام وأنتم بخير


Je vous souhaite ainsi qu’à tous vos proches une très belle année 2010 : qu’elle soit douce et souriante …

A bientôt
Guy Jacquemelle










photo : Edouard Boubat
Florence sous la neige 1950

dimanche 20 décembre 2009

Mirage de la Vie


Je viens de voir Mirage de la vie (1959) avec l’éblouissante Lana Turner et John Gavin. « Un film grandiose et fou sur la vie et la mort. Et sur l'Amérique » avait dit Fassbinder.

Tragédie flamboyante sur le racisme, l’amitié, l’ambition , la condition humaine, l'illusion du rêve américain. Pessimiste, émouvant, magnifique . Un portrait bouleversant de la société américaine des années 1950. Douglas Sirk est un génie.

mercredi 11 novembre 2009

Etonnante Gabrielle Renard.

Rien ne prédestinait Gabrielle Renard à devenir immortelle. Sans doute son nom vous est-il parfaitement inconnu et pourtant je suis sûr que vous l’avez déjà vue. Au Musée d’Orsay ou à celui de l’Orangerie, dans des livres d’art ou dans un magazine, sur les boîtes de chocolat de votre enfance ou même récemment sur les colonnes Morris des avenues parisiennes…


Gabrielle à la rose -Pierre-Auguste Renoir - 1911

Elle est née à Essoyes (en Champagne) le 1er août 1878. En 1894, à seize ans, elle est engagée comme nourrice de Jean Renoir (1894 -1979), le fils d'Aline et de Pierre-Auguste Renoir.

Elle deviendra au fil des ans, l’un des modèles favoris du peintre auquel elle inspirera de magnifiques portraits. On la verra d’abord aux côtés de Jean (Gabrielle et Jean, 1895), puis seule : Gabrielle à la rose, aux bijoux, au collier, lisant, reprisant, en rouge, à la blouse entrouverte… Renoir réalisera plus de 200 portraits d’elle.

Gabrielle et Jean - Pierre-Auguste Renoir- 1895

Elle demeure près de 20 ans chez les Renoir avec pour statut social celui de nourrice, d’employée de maison, d’assistante, de muse ...

Elle se marie à Cagnes-sur-Mer le 18 mai 1921 avec Conrad Hensler Slade, peintre issu d'une riche famille américaine. L'un des témoins de son mariage n'est autre que Jean Renoir.

En 1941, la même année que Jean Renoir, Gabrielle, Conrad et leur fils partent s'installer aux Etats-Unis. Le 12 septembre 1950, Conrad Slade décède et en 1955, Gabrielle décide de venir habiter à Beverly-Hills tout près de Jean Renoir. Gabrielle Renard est morte le 26 Février 1959 à l’âge de 80 ans.

« Renoir au XXe siècle » au Grand Palais jusqu’au 4 janvier 2010.

En savoir plus sur Gabrielle Renard : http://renoir.chez.com/gabrielle.htm

lundi 2 novembre 2009

Le Ruban Blanc de Michael Haneke


Haneke est le peintre de la souffrance, des tourments intérieurs ( la Pianiste) et du mal (Funny Games)

Dans le Ruban blanc, Palme d’Or du dernier Festival de Cannes, il filme magistralement, en noir et blanc , un petit village allemand à la veille de la première guerre mondiale.

L’ordre règne autour du baron, du régisseur, du pasteur, du médecin. Les paysans, les femmes et les enfants n’ont d’autre choix que d’obéir. Les coups de verge se reçoivent en silence et les humiliations sont vécues derrière les portes closes.

L’histoire nous est racontée par un vieil instituteur qui se souvient. Il était jeune et amoureux à cette époque.

Tout a commencé le jour où le médecin a fait une chute de cheval. C’était apparemment un piège qu’on lui avait tendu. D'autres incidents se produisirent et prirent peu à peu l'aspect d'une vengeance.

Pas de musique, peu de dialogues, un noir et blanc magnifique. Les décors et les costumes nous replongent dans cette ambiance rurale et austère du début du siècle dernier. Certaines images font penser à des tableaux de maîtres, éclairés par une lumière superbe.

Il y a dans ce film des scènes qu’on n'arrive pas à oublier : les yeux du petit garçon écoutant sa grande sœur lui expliquer ce qu'est la mort, un fils offrant timidement à son père ce qu'il a de plus cher au monde …

Mais à côté de ces moments de grâce et de complicité, il y a le ruban blanc ; cette marque d’infamie que les enfants devaient porter afin de se souvenir de la distance qui les séparait de la pureté qu'exigeait la religion chrétienne. Que deviendront-ils, vingt ans plus tard, ces enfants qu’on a brisés au nom du bien ?


Pour en savoir plus

Le blog de Jean-Christophe Hadamar

mercredi 28 octobre 2009

« Pourquoi le bonheur ne rend-il pas heureux ? »

Je viens de terminer M Comme Mohican, le premier roman de Corinne Royer, un livre dont j’avais lu une très belle critique sur le blog de Koryfée . J’avais aussi souri en découvrant sur le site chroniquesdelarentreelitteraire.com une vive discussion entre plusieurs lectrices et lecteurs s’écharpant au sujet de ce livre.

Un premier roman est un rêve qui se réalise, un moment, indique Corinne Royer, où « l’on a l’envie, le désir de se confronter au regard de l’autre ». C’est aussi pour le lecteur, le plaisir de découvrir un nouvel univers, une nouvelle écriture, un autre regard.
Je suis tombé sous le charme de M Comme Mohican : Claire, une photographe de talent, mariée, deux enfants, la quarantaine épanouie, a une trajectoire idéale, jusqu’à ce jour ou, vingt ans après , elle retrouve un homme qu’elle a follement aimé. Il est devenu Ministre, ce qui ne facilite ni l’objectivité ni l’improvisation.

Corinne Royer évoque avec un vrai talent la quête du bonheur et la fragilité de nos vies. Et Claire de se demander : « Pourquoi le bonheur ne rend-il pas heureux ? », car s’il nous tient parfois compagnie, jamais il ne se laisse apprivoiser. Et rien de plus douloureux que cette illusion chimérique venant nous narguer en prenant un malin plaisir à piétiner nos vies, et qui s’enfuit dès qu’on tend la main pour essayer de l’effleurer.





Cette aventure nous est contée à la première personne par deux femmes : Claire, l’héroïne et Esméralda, un « ange gardien » qui n’est pas sans rappeler ceux des Ailes du désir. A Claire, la passion, le désir qui la submerge, et la culpabilité qui la ronge ; à Esméralda, l’œil généreux veillant sur sa chère « petite ». Claire et Esméralda : « deux femmes, deux destins avec leurs petits et grands secrets, entre ange et démon ».

Le plume de Corinne Royer est sensuelle, son style vif et captivant ; ses clins d’œil sont joyeux ( la demi-épilation) et éclectiques ( Le Cantique des cantiques, Ronsard, Gide, Wenders …), et ses personnages attachants ; Il en est deux, secondaires, pour qui j’ai beaucoup d’affection : Tomahawk, « une fée Clochette» jouant avec le feu terrestre au risque de se brûler les ailes , et Pierre un être simple et fragile qui aura beaucoup de mal à se remettre de sa rencontre avec les sculptures de Camille Claudel.

M Comme Mohican , une histoire brûlante et troublante qui nous plonge dans l’intimité d’une femme en quête de passion. Un premier roman que je vous recommande vivement.


M Comme Mohican de Corinne Royer, Editions Héloïse d'Ormesson - 18 €

En savoir plus :
le Blog de Corinne Royer
Corinne Royer sur Facebook
le blog de Koryfée

mercredi 14 octobre 2009

Réveille-toi Voltaire, ils sont devenus fous !

Française, Tatiana de Rosnay ? Nous le pensions tous. Elle aussi qui est née en France de parents français, le croyait. D’ailleurs, jusqu’à maintenant refaire sa carte d’identité ou son passeport français avait toujours été une formalité.


Copyright Tatiana de Rosnay


Mais voilà, les lois changent et l’administration française refuse cette fois-ci de lui renouveler son sésame.

« Ce qui m'arrive, dit-elle, peut arriver à tout le monde. Mon cas touche de plus en plus de gens, sans que cela se sache».

Tatiana de Rosnay a donné à Rue 89 une interview où elle raconte l’épreuve qu’elle vit depuis quelques semaines : «Tout a commencé fin septembre 2009, lorsqu'elle se rend à la mairie du XIVe arrondissement de Paris, pour renouveler son passeport afin de partir aux Etats-Unis. Et assister au tournage du film tiré de son roman « Elle s'appelait Sarah », où joue notamment Kristin Scott Thomas ».

Elle se voit alors répondre qu'il lui faut faire une demande de certificat de nationalité : “ On m'a dit que, selon les nouvelles lois, toute personne née en France de parents français, mais nés à l'étranger, doit prouver sa nationalité. ”

Selon de mystérieuses nouvelles lois, elle n’a jamais été « bien française ». Puisque son père est né sur l’île Maurice, et que sa mère n’est devenue Française que par mariage.

« Je signale alors que mon mari, lui, est Français. On me répond que mon mariage est trop récent (1987) pour que j’aie pu être Française en me mariant. Et on me demande si tout le monde est « bien Français » du côté de mon mari».

Quand elle sollicite les services municipaux pour qu’ils enregistrent au moins sa demande, on lui rétorque que, «de toute façon, la demande passera avec une alerte car il y a un doute sur votre nationalité française».

Doute. Suspicion. Excès de zèle. Requêtes ubuesques. Malaise.


10 documents à fournir dont actes de mariages originaux , actes de naissance des parents et grands parents de moins de trois mois ...


Comment un pays, le notre, patrie de Voltaire et de Rousseau, de Condorcet et de Montesquieu, qui a inventé le magnifique « Liberté, Egalité, Fraternité » ose–t-il refuser de fournir à l’une de ses plus merveilleuses romancières son passeport afin de lui permettre de se rendre aux Etats-Unis et d’assister au tournage du film tiré de son best-seller ?

Réveille-toi Voltaire, ils sont devenus fous !


En savoir plus

L’article d’Hubert Artus dans Rue 89

lundi 12 octobre 2009

Café littéraire : Lundi 23 novembre, 19h - "Un goût d'Italie" avec Simona Restivo et Laura Zavan

Jacqueline Zana-Vitor qui m'avait invité à un café littéraire en octobre dernier (et que je remercie encore pour sa confiance) me communique les informations suivantes.

Lundi 23 novembre, 19h :
Café Littéraire "Un goût d'Italie" avec Simona Restivo pour "Tout Pistache" et Laura Zavan pour "Les basiques Pasta"
Café Caldo Fredo - 86 avenue d'Italie


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Café littéraire : Lundi 26 octobre à 19h
« Paris dans la collaboration » le lundi 26 octobre au café Caldo Fredo



« Paris dans la collaboration» de Cecile Desprairies avec la participation exceptionnelle de Raymond Aubrac.
Animé par Jacqueline Zana-Victor.
26 octobre à 19h - Entrée libre et gratuite
Café Caldo Fredo - 86 avenue d’Italie, Paris 13ème

lundi 21 septembre 2009

« Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent »

Synopsis

Dans Paris occupé par les allemands, l'ouvrier poète Missak Manouchian prend la tête d'un groupe de très jeunes juifs, Hongrois, Polonais, Roumains, Espagnols, Italiens, Arméniens, déterminés à combattre pour libérer la France qu'ils aiment, celle des Droits de l'Homme.
Dans la clandestinité, au péril de leur vie, ils deviennent des héros.
Les attentats de ces partisans étrangers vont harceler les nazis et les collaborateurs. Alors, la police française va se déchaîner, multiplier ses effectifs, utiliser filatures, dénonciations, chantages, tortures...
Vingt-deux hommes et une femme seront condamnés à mort en février 1944.
Dans une ultime opération de propagande, ils seront présentés comme une Armée du crime, leurs visages en médaillon sur un fond rouge placardés sur les murs de toutes les villes du pays. Ces immigrés, morts pour la France, entrent dans la légende.
C'est cette belle et tragique histoire que raconte le film.






Dans l'Armée du crime Robert Guédiguian rend hommage au groupe Manouchian. Il nous parle de leur fragilité, de leur courage, de leurs idéaux, de leurs rêves. Le film lumineux d'un réalisateur passionné servi par un casting de rêve.

lundi 31 août 2009

Henri Cartier Bresson : le maître de l’instantané

Henri Cartier Bresson est avec André Kertész, Edouard Boubat , Sarah Moon, Annie Leibovitz, Marc Riboud, Robert Capa, Willy Ronis, Robert Doisneau et quelques autres l’un de mes photographes préférés.

A l'occasion du centenaire de sa naissance , une exposition lui est dédiée à la Maison européenne de la photographie. Elle propose un parcours à partir de 340 de ses oeuvres autour de deux grands thèmes : Paris et les Européens.

J’aime son humanisme, son refus de la mise en scène, son utilisation du noir et blanc, sa représentation de la réalité prise sur le vif…

J’ai également noté deux de ses citations :
« Je n’ai aucun message à délivrer, rien à prouver, voir et sentir et c’est l’œil surpris qui décide ».

« Dès qu’une photo est saisie elle entre dans le passé et c’est ça la vie » ;





2 photos que j’aime beaucoup parmi 340 autres : Giacometti sous la pluie en 1961 et celle du mur de Berlin en 1962.




Bonne rentrée à tous.

mercredi 22 juillet 2009

Très bel été à toutes et à tous

Avant de partir en vacances, quelques lignes pour évoquer mes deux derniers coups de cœur : Dis oui , Ninon de Maud Lethellieux (Stock) et Délit de Fuite de Dominique Dyens ( E.H.O)


Dis oui , Ninon est le premier roman de Maud Lethellieux : Ninon est une petite fille de 8 ans dont la vie est bouleversée par le divorce de ses parents. Elle décide de partir vivre à la campagne avec Fred son père qui n'a plus qu'elle.



Ninon observe un monde où les adultes ont du mal à s’aimer. Elle écoute leurs mots et les répète avec les siens. Et même si la vie n’est pas toujours très rose, elle essaye souvent d’en voir les bons côtés : « Le vrai bonheur … il est dans l'instant du présent, c'est comme une conjugaison qu'on a rien compris, il ne se conjugue pas au futur imparfait, il est parfait d'ailleurs, il est toujours là où on s'y attend pas. Il faut juste ouvrir les yeux »

Ninon raconte son histoire de sa petite voix naïve et touchante : C’est doux et souvent très drôle. Un premier roman multicolore et plein de tendresse.


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Délit de Fuite de Dominique Dyens nous conte les aventures d’Anne Duval, une célibataire de trente-six ans qui mène une brillante carrière professionnelle

Elle roule en mini Cooper et habite un bel appartement parisien. La vie semble lui sourire, mais sa solitude lui pèse, au point de s’inventer lorsqu'elle rend visite à sa mère en maison de retraite , une liaison avec un prince charmant.




Elle cache aussi une blessure d’enfance (le décès de son père alors qu’elle avait 12 ans l’a traumatisée) . Fatiguée, fragilisée, Anne essaye en vain de fuir ses souvenirs. On découvre alors une femme moins sûre d'elle, troublante, et énigmatique, qui va vivre sous la brillante plume de Dominique Dyens une aventure violente , cruelle et captivante.

Un livre que vous ne pourrez lâcher tant sa mécanique est diabolique.


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N’oubliez pas de lire, si vous ne l’avez déjà fait, Boomerang de Tatiana de Rosnay et Un Hiver avec Baudelaire d’Harold Cobert, deux livres magnifiques


Très bel été à tous et bonne lecture.


mercredi 17 juin 2009

La vie comme dans un rêve

Il est des rêves si fous qu’on ose à peine y croire. Un jour pourtant on se dit que si on renonce avant d’avoir essayé, il n’y a aucune chance qu’ils se réalisent.

Je me souviens d’un salon du livre, porte de Versailles. Après avoir attendu mon tour, le cœur tremblant, devant la table où Tatiana de Rosnay signait ses romans, je me suis fait dédicacer Moka qu’elle venait de publier. C’était la première fois que je croisais cette magnifique romancière que j’admirais déjà tant. Je lui ai ensuite tendu mon manuscrit comme on jette une bouteille à la mer.

Le temps a passé et j’ai oublié.

Quelques mois après j’ai reçu un premier mail. Tatiana avait commencé à le lire. D'autres messages suivirent : des encouragements, des discussions sur Jeanne, l’héroïne, et aussi des conseils. Et en avril 2008 paraissait la Sandale rouge.



Depuis il y a eu le succès planétaire de Elle s’appelait Sarah, le triomphe de Boomerang et Tatiana de Rosnay est restée la plus généreuse des romancières. Elle a gardé un talent inouï pour créer du bonheur autour d’elle.


Grâce à sa baguette magique, mon premier roman parait chez France Loisirs sous un nouveau titre : Passé sous silence. Pour Jeanne, il s’agit d’une re-naissance .

Merci chère Tatiana pour ce magnifique cadeau :

« Jeanne, jolie stagiaire très "province" débarque dans un grand quotidien de la capitale. Intelligente, opiniâtre, elle s'accroche à cette nouvelle vie. Sa rencontre avec un jeune homme ambitieux lui ouvrira d'autres portes. Tout bascule après une soirée de gala. Un terrible accident... Un cycliste entre la vie et la mort... Qui a pris la fuite ? Qui était au volant ? Une journaliste doit-elle révéler toute la vérité ? Un panaché de polar, de portrait de femme, doublé d'un regard mordant sur le monde de la presse parisienne. » Tatiana de Rosnay



En Savoir Plus






dimanche 17 mai 2009

Un Hiver avec Baudelaire : Tomber et essayer de se relever

C’est l’histoire de Philippe un papa qui appelle sa fille de six ans et demi ma princesse. Le soir pour l’endormir, il lui raconte son histoire préférée : «Le prince des étoiles et la princesse de l'aurore».



Il est commercial, vend des pompes à chaleur et espère que son CDD sera prolongé. Mais sa femme a demandé le divorce et un soir, elle le met dehors.

Commence alors une spirale infernale : Il perd son travail, ne peut louer d’appartement, échoue dans des hôtels minables, n’a plus le droit de parler à sa fille même au téléphone, se retrouve interdit bancaire … Et c’est la première nuit en chien de fusil sur un banc public.

On assiste la gorge nouée à son naufrage. Il devient un fantôme qui n’a plus la force ni la volonté de se battre.

Viendront Baudelaire, chien au pelage rongé et irrégulier, et quelques âmes généreuses qui sont vendeur de Kebab, dame pipi ou passante de square. Pour eux ou grâce à eux, Philippe essayera de relever la tête.

Une écriture sobre et lumineuse, un rythme haletant et un humanisme lucide pour dépeindre le naufrage d’un homme ordinaire qui lutte pour garder sa dignité. Un Hiver avec Baudelaire est un roman poétique et bouleversant à lire de toute urgence.

jeudi 14 mai 2009

Antoine a rencontré un ange qui conduit une Harley

Fascinante Angèle Rouvatier. L'héroïne de Boomerang s'était déjà échappée des librairies, bibliothèques et tables de chevet pour créer sa propre page sur Facebook et dialoguer directement avec ses 700 ami(e)s".



Le clip sur Dailymotion

Elle récidive en acceptant cette fois de se laisser filmer sur sa Harley. Un premier clip est déjà disponible sur Facebook, Youtube et Dailymotion.
Il se murmure qu’un autre serait en préparation où on la verrait en compagnie d'Antoine.

Bravo à Jean-Christophe de l'avoir apprivoisée en 24 images seconde, à Louis et Valentin pour cette balade musicale, et bien sûr à Tatiana de Rosnay d'avoir créé ce couple de légende.


En savoir plus
le site officiel de Tatiana de Rosnay
Angèle Rouvatier sur Facebook
Tatiana de Rosnay sur Facebook
Angèle Rouvatier la plus sexy des héroïnes de Facebook
Boomerang sur alalettre.com
Le clip sur Dailymotion
Le clip sur Facebook
Le clip sur Youtube

dimanche 19 avril 2009

Once Upon a time


Il y a un an paraissait la Sandale Rouge.

Publier un premier roman procure un bonheur inouï. C'est un rêve que l'on porte en soi depuis si longtemps et qui soudain, par magie, par chance, grâce à la baguette magique d'une fée, se concrétise. Cette année a passé comme un rêve.

Merci à toutes et à tous pour votre soutien et pour tous les messages que vous m’avez adressés . Vous trouverez ci-après quelques uns des témoignages qui m’ont le plus ému.


Qui pourra protéger Jeanne ? J'ai aimé ce roman au rythme palpitant, qui met en scène une héroïne opiniâtre, lucide et touchante...imaginée par un homme ! Un livre attachant, grand public, à découvrir rapidement.
Tatiana D.R


On se dit dès le premier chapitre, que l'intelligentsia de la Rive Gauche ne fera qu'une bouchée de cette journaliste un peu perdue. Mais, de page en page s'installe la trame d'un vrai polar et l'histoire d'une belle ascension sociale…
Catherine S.


Avec ce premier roman, l'auteur affiche la pointure du talent. Une tension permanente, un rythme haletant, on suit l'héroïne au pas de course dans ses enquêtes, plongé dans le milieu de la presse écrite. Captivant, attachant, initiatique, ce roman est à lire absolument.
Koryfée

La première partie, à mon sens, aurait dû être nettement resserrée et pour être franche, les premiers chapitres me semblaient un peu longs... Par contre, une fois passé ce stade, là, c'est parti, à fond et je ne lâchais plus le livre, pressée de connaître le dénouement. Vous avez l'imagination, la construction, une belle écriture : bravo donc ! C'est ce qui fait... un auteur
Valérie T.C

J'ai chaussé immédiatement la Sandale rouge et j'ai longuement et agréablement marché dans les pas de Jeanne à la découverte de Paris, un univers souvent difficile mais passionnant qu'il faut aussi mériter. J'ai aimé aussi voir évoluer Jeanne dans une salle de rédaction, ses difficultés, ses espoirs, son goût de la réussite et bien sûr sa curiosité qui l'entraîne sur des chemins dangereux.
Paule C.

Le personnage de Jeanne est très attachant et surtout très « réel », j'ai l'impression de la connaitre depuis longtemps et que je ne vais pas tarder à avoir de ses nouvelles :) L'intrigue est menée tambour battant et j'ai beaucoup aimé votre style, très élégant et très fluide...
Sarah E.


J'ai lu La Sandale rouge d'une traite, un samedi après midi. Ce fut un bel après midi. C'est la personnalité de Jeanne qui porte le récit. Ambitieuse, elle comprend parfaitement ce qu'il faut faire pour réussir. Mais elle est dans une incapacité fondamentale à agir contre sa conscience, quelque soit le prix à payer. Et elle paye, très cher.
Colin C.


Le roman est un tout-en-un : l'intrigue est à la fois policière, sentimentale et psychologique ; c'est également un roman d'apprentissage, une plongée dans les coulisses du pouvoir, dévoilant les pièges de la manipulation et de la duperie. Et enfin, on y trouve un portrait de femme juste et touchant. Bref, un roman très prenant, écrit au mode du présent
Clarabel


Lettre à Jeanne … J'ai été touché par ta volonté sans faille, sensible à tous ces portraits hauts en couleur, ces descriptions d'un Paris où se mêlent l'authentique et le superficiel, souriant de ta découverte d'un milieu où l'on préfère être vu et écouté, et où l'enjeu du paraître dépasse bien souvent celui de l'être ... Merci donc de m’avoir permis de te rencontrer, ne change surtout pas, et à bientôt peut-être, sait-on jamais ?
Vincent M.


Un premier roman trépidant qui présente de façon intelligente les relations complexes entre la presse écrite, et les medias de façon plus générale, et le monde politique sous l'angle d'une enquête criminelle bien ficelée. A cela s'ajoute une description touchante du parcours initiatique d'une jeune journaliste de province qui "monte à Paris" et perd certaines de ses illusions en se faisant une place dans le milieu parisien. Ce roman ferait très certainement un bon scénario pour un film. Rafraichissant et enthousiasmant!
Nicolas P.


… Avec ce « polar journalistique », on est certes très loin du Grand Meaulnes, bien qu'il en emprunte parfois les chemins. On peut cependant parler d'un nouveau roman initiatique, d'une nouvelle facette de « la fin de la jeunesse ».
Michel B.


… Elle se lance dans une aventure haletante qui la fera grandir mais lui fera perdre aussi quelques illusions. L'enquête qu'elle mène est semée d'embûches. On l'accompagne dans ses tâtonnements et on vit pleinement chaque retournement de situation. Jusqu'à la dernière page ... Ce que j'ai bien aimé, aussi, c'est le regard ironique et pétillant d'une jeune provinciale qui découvre, un peu étonnée, Paris Rive gauche. Du suspens et de l'humour. Je suis sûre que Jeanne ne vous laissera pas indifférent
Isabelle B.

Le développement du personnage est intéressant, il y a un bon suspense qui est soutenu tout au long de l'histoire et qui fait tourner les pages. C'est vraiment très bon, plus qu'un simple roman, c'est réfléchi, c'est intelligent, et l'être humain est palpable ici. J'aime.
Catheline VB

Dès les premières pages, on devient complice de Jeanne, on la suit partout et l'encourage à découvrir la vérité. On admire sa ténacité et on envie son audace. Au delà d'un milieu et d'un métier dans lesquels elle se plonge avec ferveur, elle va cogner sa jeunesse et son innocence aux comportements inavouables de certains adultes. On partage avec bonheur et intensité son expérience.
Corinne V.

Merci également à Patrick Poivre d’Arvor et LCI d’avoir cité La Sandale rouge dans les coups de cœur de Place aux Livres.

Merci enfin à Jean-Christophe, pour les six vidéos qu’il a réalisées avec Nathalie et Alexandre et postées sur Dailymotion, Youtube et Facebook. Elles ont été vues plus de 4000 fois en 1 an et ont beaucoup aidé à faire connaître La Sandale rouge.

Je terminerai en remerciant une magicienne grâce à qui ce livre existe aujourd’hui et à qui je dois tant.

mardi 24 mars 2009

Boomerang : L’amour à mort

Tatiana de Rosnay excelle dans l’art de capter son lecteur dès la première page, de lui présenter des personnages qu’elle seule sait imaginer et de l’embarquer dans des aventures qu’il ne pourra oublier. Avec Boomerang, son nouveau roman, elle nous invite pour un séjour bouleversant à Noirmoutier.

Pour son quarantième anniversaire, Antoine offre à sa sœur Mélanie un week-end surprise sur l’île de leur enfance. Il est architecte et divorcé, elle est éditrice et célibataire.

Cela fait trente quatre ans qu’ils n’y sont pas retournés. Mélanie avait six ans, lui à peine dix.




Le temps d’un week-end, le passage du Gois, L’Hôtel Saint Pierre, la Plage des Dames font resurgir les souvenirs de cette époque insouciante, celle « des grandes vacances que l’on croit éternelles ». Dans la voiture qui les ramène à Paris, Mélanie s’apprête à lui confier un secret , et c’est l’accident.

Seul dans un hôpital près de Nantes, Antoine , l’angoisse au ventre, attend que Mélanie sorte du bloc opératoire. Il se regarde dans un miroir et le constat est amer : il lui faut vivre avec ses huit kilos en trop, le fantôme d’Astrid son ex-femme qu’il ne parvient pas à oublier , ses trois ados ou pré-ados enfermés dans leurs bulles, ses difficultés à communiquer avec son père, ses clients capricieux et son travail moins palpitant que dans ses rêves.

Et Mélanie, que voulait-elle lui dire ?

Dans les couloirs de cet hôpital, il croise une femme en uniforme bleu. « Vous êtes médecin ? » lui demande Antoine, elle sourit : «Non. Pas exactement». Elle est grande, brune, et «a des yeux étonnants, presque dorés».

Antoine la retrouve quelques heures plus tard. Elle se prénomme Angèle. «Elle porte un jean et un débardeur noirs » et possède une magnifique Harley. Elle exerce le fascinant métier de thanatopractrice : «Beaucoup d'hommes ont du mal avec mon boulot. Et toi, ça te dérange ? » lui demande-t-elle. Et de préciser «Toi tu retapes des bureaux, moi je retape la mort».

La Mort ? Elle est omniprésente dans
Boomerang, elle se décline au passé, au présent ou au futur immédiat. Elle fauche au hasard des générations dans les maisons bourgeoises, sur les lignes de TGV ou dans les lycées. Elle oblige les survivants à composer avec des absences définitives et des questions qui resteront sans réponse .

C’est d’Angèle, mi-ange mi-démon, affolante amazone, que viendra la lumière : elle va kidnapper Antoine, magnifique quadra dont le moral est à marée basse pour lui offrir sur sa Harley une traversée du Passage du Gois qu’il n’oubliera pas.

Malgré la mort, les échecs et les traumatismes de l’enfance, Antoine et Angèle vont vivre sous la plume de Tatiana de Rosnay, la plus fragile, la plus sensuelle et la plus lumineuse des histoires d’amour.

Boomerang de Tatiana de Rosnay ( Editions Héloïse d'Ormesson) . Sortie le 2 Avril 2009

En savoir plus
le site officiel de Tatiana de Rosnay
Angèle Rouvatier sur Facebook
Tatiana de Rosnay sur Facebook
Angèle Rouvatier la plus sexy des héroïnes de Facebook
Boomerang sur alalettre.com
Elle s'appelait Sarah sur alalettre.com

mercredi 18 mars 2009

Angèle Rouvatier : la plus sexy et la plus fascinante des héroïnes de Facebook.


Elle naîtra officiellement le jeudi 2 avril 2009, et pourtant elle hante déjà le Web. Angèle exerce le fascinant métier de thanatopractrice : «Beaucoup d'hommes ont du mal avec mon boulot. Et toi, ça te dérange ? » demande-t-elle à Antoine. Puis d'ajouter «Toi tu retapes des bureaux, moi je retape la mort».

Elle a déjà sa page sur facebook. Elle est grande, brune, «a des yeux étonnants, presque dorés». «Elle porte un jean et un débardeur noirs. Elle est assise sur une magnifique Harley» et a «plus d'appétit qu'un barracuda».
Elle va vite, très vite : J'ai su au premier regard «que je coucherais avec toi» et n'est pas vraiment fleur bleue «Pas d'eau de rose avec moi, s'il te plaît. Je déteste ça».

Née il y a quelques mois de l’imagination de la magnifique Tatiana de Rosnay, le souvenir d'Angèle hantera longtemps les nombreux lecteurs et lectrices qui oseront l'approcher. (Elle s'appelait Sarah vient de franchir le cap de 1 million d'exemplaires et les droits de Boomerang, avant même sa sortie en France, ont déjà été achetés par Les Etats-Unis, l'Allemagne, la Russie, les Pays-Bas ... ).

Vous êtes prévenus, dès que vous ouvrirez Boomerang, le nouveau roman de Tatiana de Rosnay, vous ne pourrez plus oublier Angèle. Mais c’est à vous de décider !

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dimanche 15 mars 2009

Un Hiver avec Baudelaire



Harold Cobert, retenez bien ce nom !


Ce spécialiste de Mirabeau publie le 7 mai 2009 aux Editions Héloïse d'Ormesson, Un Hiver avec Baudelaire : une histoire poignante et insolite d’amitié.

Je vous en reparlerai d'ici mai.




Le pitch

Au printemps, Philippe se sépare de sa femme et perd son travail. Malgré lui, il est happé dans la spirale infernale de la misère. Devenu SDF, il est confronté à la violence de la rue et à l’indifférence du monde. Jusqu’au jour où, au cœur de l’hiver, alors qu’il va sombrer mentalement, il rencontre "Baudelaire". Grâce à ce compagnon d’infortune, il s’en sortira. Roman qui mêle romanesque et vérité sociale, poésie et âpreté, ce récit du processus de marginalisation est aussi une histoire poignante et insolite d’amitié.



Harold Cobert

Né à Bordeaux en 1974, Harold Cobert est spécialiste de Mirabeau, il est l’auteur d’un premier roman paru en 2007 Reniement de Patrick Treboc ; il écrit également pour le théâtre, le cinéma et la télévision.

Editions Héloïse d'Ormesson

Parution : Mai 2009

jeudi 26 février 2009

Coup de coeur pour Paule Coudert et valleedart.org


Paule Coudert, que les auditeurs d’Europe 1 connaissent bien, a travaillé avec Jean-Claude Brialy, Christian Barbier (Barbier de Nuit), et plus récemment avec Laurent Ruquier (On va s'gêner) . Elle est aussi l’auteur de Diedoutchka, la quête autobiographique d’une femme qui découvre par hasard la photo de son grand-père maternel, Saül Selzerovitch, juif russe né à la fin du XIXe siècle, et qui n’aura de cesse de retrouver sa trace : le récit généreux et formidablement optimiste d’une passionnée qui va jusqu’au bout de ses rêves.

Elle participe actuellement à l’aventure de valleedart.org , un site où elle nous propose des contes pour enfants. C’est avec un immense plaisir que je vous invite à les écouter.

Ecoutez Paule Coudert sur Europe 1 évoquant le petit nez rouge de Marguerite
Laurent Ruquier lui rend hommage
Paule Coudert raconte le petit nez rouge de Marguerite

En savoir plus
Retrouvez Paule Coudert sur facebook

mercredi 4 février 2009

Café littéraire et Brunch littéraire animés par Jacqueline Zana-Victor

Jacqueline Zana-Vitor qui m'avait invité à un café littéraire en octobre dernier (et que je remercie encore pour sa confiance) me communique les informations suivantes.

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Dimanche 15 mars 2009, de 12h30 à 14h
LE SALON DU LIVRE AU DANSOIR
animé par Jacqueline Zana-Victor

Avec la participation de :
· Géraldine BARBE, Rater mieux, Edition Leosscheer
· Annie COHEN, l’Alfa Roméo Edition, Edition Zulma
· Françoise HENRY, Juste avant l’hiver, Edition Grasset
· Benjamin PELLETIER, A travers sables, Edition de l’Olivier
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Café littéraire « Derniers parus »
Juliette Kahane « Revivre la bataille » et Martin Page « Peut-être une histoire d’amour »
Animé par Jacqueline Zana-Victor
23 février à 19h - Entrée libre et gratuite
Chez Lili et Marcel - 1 Quai d’Austerlitz, Paris 13ème

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Dimanche 8 février 2009, de 13H à 15H


Brunch littéraire animé par Jacqueline Zana-Victor avec PSYCHOLOGIES MAGAZINE

QUELS SONT LES ENJEUX DE LA REVUE DANS LA SOCIETE D’AUJOURD’HUI ?


Avec la participation de :

Arnaud de Saint Simon, Président

Accompagné de Laurence Follea, Directrice adjointe

et de Laurence Ravier, Rédactrice en chef Web


Réservations - Renseignements :

Tél. 01 48 07 00 17

E-mail dansoir@karinesaporta.com

Site www.ledansoir.saporta-danse.com

dimanche 18 janvier 2009

Mon Roi de Nicolas Pelletier, une magnifique lettre d’un fils à son père.

Un grand et bel appartement à Neuilly. Un père directeur de la banque Indosuez et une mère ministre de la condition féminine dans le gouvernement de Raymond Barre. Sept enfants. Nicolas est le plus jeune.


1978, il a 13 ans. La famille passe les vacances de Noël à La Plagne. Dans le taxi l’amenant à l’aéroport de Lyon, son père est victime d’un accident vasculaire cérébral. Il devient aphasique et hémiplégique. Tout bascule, mais la vie continue.

30 ans après, Nicolas Pelletier raconte le courage et l’énergie de cet homme qui a voulu se battre, « reconquérir ce qu’il avait perdu, marcher, parler, enfiler ses vêtements, vivre ».

Tout d’abord tenu à l’écart, le narrateur vit ce drame au travers des témoignages de sa famille qui lui rend visite à Lyon. Puis il y a les retrouvailles à La Pitié Salpêtrière , dès que son père a pu être transféré à Paris : « L’histoire se renouait, je m’en rendais compte. Enfin y’avait contact. Il était pas pareil, ça se voyait, mais quelque chose était intact».

Sa mère est happée par les responsabilités politiques, ses frères et sœurs, plus âgés, ont déjà conquis leur autonomie. Nicolas, lui, va progressivement trouver sa place auprès de son père blessé. Mon roi, c’est la complicité d’un père et de son fils, main dans la main.

Avec une grande pudeur, sans pathos, il évoque le passé disparu : « Y’avait la voiture, la nuit, le long trajet retour Paris. Moi qui m’allongeais, banquette arrière, qui m’endormais bien tranquillement, la tête sur son imper, son Burberry plié à plat.

Y’avait l’avenue Mozart, le tennis en haut de l’immeuble. Lui en retard pour une fois. Je l’attendais, raquette en main, je le guettais sur le trottoir. Et puis, la DS, incomparable, lui au volant, France-Musique à l’intérieur.

Y’avait, y’avait, la liste est longue en cherchant bien. Et puis tout s’est arrêté, tout aussi a continué. Pour ça que y’a une histoire. »

Nicolas Pelletier raconte avec beaucoup de panache les victoires minuscules de son père contre le handicap, l’amour et la tendresse qu’il lui voue, son adolescence qui se construit aux côtés de cet homme blessé, sa révolte aussi : Quand y’avait du monde, on le protégeait, on montrait bien qu’il était malade, on le disait fort pour qu’ils entendent. « Laisse moi t’aider, papa, laisse moi remonter ta braguette». Parfois, aussi on s’emportait, on engueulait ceux qui disaient : « Regarde moi ça , c’est honteux , sur le mur d’une église ! … » On gueulait, allez vous faire foutre ! Bouffez la votre église, bouffez la ! Vous savez rien! … C’est mon père contre le mur, mon honneur, mon exemple».

Ce livre m’a ému aux larmes. C’est une magnifique histoire d’amour, le regard tendre et généreux d'un enfant sur son père, son Roi.

En savoir plus


Mon roi, le site de Nicolas Pelletier

Mon roi sur alalettre

samedi 3 janvier 2009

Très belle année 2009


Bonjour à toutes et à tous

Merci de votre fidélité au blog de la Sandale rouge.

Je vous souhaite ainsi qu’à tous vos proches une très belle année 2009 : qu’elle soit souriante, étonnante, vivifiante, aimante, insouciante, pétillante, amusante …

A bientôt
Guy Jacquemelle


Prague - Pont Saint Charles
photo de Jarda Zakravsky

Le billet de Jean Isnard


Jean Isnard est peintre et sculpteur. J’aime quand il peint la Toscane, la Corse ou le Gers. Il réalise également depuis quelque années de numéritudes, des «réalisations élégantes, sensuelles, élaborées grâce aux technologies numériques».

Simien Célicole dit de son œuvre : «Clarté, lumière, reflets, modelés, irisations sont la substance même de sa sculpture. Toujours attentif à la texture du matériau, il sait en jouer avec science et délicatesse, explorant de multiples possibilités, du mat au brillant, du blanc aux couleurs vives ou acidulées, parfois métallisées, jouant les transparences et les opacités».

Jean Isnard m’a envoyé ce message : « Je viens de lire la Sandale rouge, et je dois dire que j'ai été scotché. Surtout dans les enquêtes de Jeanne la téméraire qui va jusqu'au bout du possible, le récit est alors distillé de façon précise et loin de l'inutile. C'est un scénario pour film ».

En savoir plus sur Jean Isnard :

Le site de Jean Isnard

Jean Isnard sur le site Les artistes contemporains