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Guy Jacquemelle

mercredi 30 avril 2008

La Neuvième symphonie


Début avril, je savais juste que Valérie Tong Cuong était une grande romancière, mais je n'avais pas encore eu la chance de lire l'un de ses romans. C'est un article dithyrambique, sur Fig Tree, qui a déclenché l'étincelle . J'ai acheté le jour même Providence , son dernier roman; et quel bonheur !
Quatre personnages principaux, et plus encore de personnages secondaires . Quatre trajectoires qui, sans le talent généreux de Valérie Tong Cuong, n'avaient aucune chance de se croiser.
Marylou élève seule son magnifique Paulo, un fils de douze ans. Elle a peur d'arriver en retard à une réunion capitale et craint pour son emploi .
Albert est un célèbre architecte de soixante-dix-huit ans, à qui son médecin, un ami, a diagnostiqué une sale maladie. C'est pourquoi il a rendez-vous chez son notaire .
Tom, producteur de cinéma de cinquante-sept ans, est fou amoureux de la capricieuse Libby.
Et enfin Prudence, brillante « partner » dans un cabinet de conseil , cache depuis l'âge de onze ans, une blessure secrète.

Les personnages de Providence sont tous un peu cabossés par la vie et ne croient plus au miracle. Ils sont loin de se douter , ce matin-là, que le destin leur a donné rendez-vous.
Un passager du métro qu'ils ne connaissent pas, une explosion criminelle, un macaron à la violette, un chien indocile, et la porte entrouverte d'une sale d'attente ... vont faire converger les trajectoires de ces vies jusque-là parallèles.
Providence raconte avec un mélange d'humour et de gravité les blessures bénignes de la vie quotidienne et les drames qu'il faut apprendre à apprivoiser. Valérie Tong Cuong a pour ses personnages une tendresse infinie. Elle les aime, et sa passion est communicative.

Le rythme vif, la construction lumineuse, et l'écriture fluide et captivante font de ce roman une brillante symphonie.

J'ai refermé ce livre en ayant dans la tête les hautbois, les clarinettes, les flûtes, les bassons, les altos, les violoncelles et les contrebasses dirigés par Ozawa dans la neuvième de Beethoven et mon coeur faisait boum. Providence est le plus beau des hymnes à la joie et dessinera sur votre visage le plus lumineux des sourires.

pour en savoir plus : Le blog de Valérie Tong Cuong

La revue de presse de Providence

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Avant ou après avoir lu, Providence, précipitez vous sur l'interview qu'a donnée Valérie Tong Cuong à auteurs.tv. Dans ce magnifique entretien vous apprendrez comment nait un premier roman et comment une rencontre peut changer un destin.

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Valérie Tong Cuong
a publié cinq romans : Big (1997, Nil), Gabriel (1999, Nil), Où je suis (2001, Grasset), Ferdinand et les iconoclastes (Grasset, 2003), Noir dehors (2006, Grasset). Elle écrit et chante dans le groupe Quark (trois albums parus). Elle travaille actuellement à l'adaptation cinématographique de Où je suis.

vendredi 25 avril 2008

Noël en avril


J’ai reçu, par la Poste, la semaine dernière, un magnifique cadeau : La Mémoire des Murs , le dernier livre de Tatiana de Rosnay. J’ai préféré attendre le week-end pour l’ouvrir, sachant qu’il serait impossible, après avoir lu la première ligne, de s’en échapper. Bien m’en a pris. Il y règne un tel suspense, une telle tension, qu'il est impossible de le poser avant d'être arrivé à la dernière phrase.

Ce roman est un bonheur et un coup de poing. Il est, comme sa très belle couverture, lumineux et sombre à la fois. Voici le papier que je viens de mettre en ligne sur alalettre.com

La Mémoire des Murs paraît le 7 mai 2008, le même jour que la version Livre de Poche d'Elle s'appelait Sarah.

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Le diamant noir

Un seul conseil à vous qui allez ouvrir La Mémoire des murs : Ménagez vous deux à trois heures de liberté pour vous consacrer à cette pierre précieuse ! Coupez votre portable, déconnectez vous de facebook, isolez vous ! Car vos amis ou vos proches ne comprendraient pas cette asociabilité soudaine qui vous frappe ce jour-là. Prévoyez également un peu de temps pour récupérer, car vous sortirez à bout de souffle de cette expérience.

Pascaline Malon, informaticienne de quarante ans, a décidé de donner un nouvel élan à sa vie de femme divorcée. Elle loue un deux-pièces calme et clair. Le souvenir de Fréderic, son ancien mari, est encore très présent, mais Pascaline est une battante et semble décidée à tourner la page.

Mais très rapidement, elle ressent des ondes négatives dans cet appartement. Elle apprend qu'un crime odieux a été commis par un serial killer dans cette chambre qui est maintenant la sienne. Pascaline est traumatisée par ce drame. Elle recherche des informations sur ce tueur en série, sur Anna, la victime, et sur toutes celles qui ont subi, ensuite, le même sort qu'elle. Peu à peu sa vie bascule. Une blessure secrète resurgit. Pascaline n'écoute plus ceux qui souhaitent l'aider, elle se coupe progressivement du monde.

Ce roman, écrit à la première personne, nous plonge au plus profond des secrets de cette héroïne qu'on aimerait tant protéger. Et on assiste, impuissant, à cette ronde frénétique dans laquelle Pascaline se lance à corps perdu. Les petites lumières s'éteignent les unes après les autres. N'y a-t-il d'autre issue que cette nuit noire qui progressivement l'ensevelit ?

Comme dans tous les romans de Tatiana de Rosnay, il est des scènes qui resteront à jamais gravées dans votre mémoire : ce plafond sous lequel Pascaline s'abandonne, malgré elle, à un amant qu'elle ne désire pas ; la soirée où Fréderic regarde un match de football à la télé, tandis que Pascaline préfère aller au cinéma ; cette marche autour de la prison de la santé, où l'héroïne trace une frontière invisible entre le criminel et ceux qu'elle aime …

La Mémoire des murs est un diamant noir : il est magnifique et tranchant comme le diamant; noir comme l'obsession, le viol, le crime, la folie et la mort.

A ceux qui pensaient que les murs n'ont que des oreilles, Tatiana de Rosnay démontre de la plus belle façon qui soit, qu'ils ont aussi une mémoire.


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Une superbe préface

Tatiana de Rosnay évoque également, dans une superbe préface, le lien impalpable entre la Mémoire des murs et Sarah : "Ce que je ne savais pas encore, c'était que Pascaline Malon et ses souffrances enfouies allait ouvrir la porte à Sarah Starzcynski et Julia Jarmond..."

Dès qu’elle eut fini La Mémoire des murs, Tatiana de Rosnay se plongea dans l’écriture de Elle s’appelait Sarah.


dimanche 20 avril 2008

Maternelle’s story

Avec Philippe, nous étions déjà ensemble à l’école maternelle. Il est maintenant directeur financier d’une filiale d’un groupe côté au CAC 40.

Nous nous sommes vus ce week-end et il s’est amusé à m’interviewer.

Voici le texte qu’il me fait parvenir à l’instant.

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Guy Jacquemelle a été pigiste , il a écrit des chroniques pour L’Express, Le Nouvel Observateur et ELLE. Il a également écrit deux essais : « Le Grand Oral » et « Citizen Cannes ». Les deux sont des livres d’interviews, et de chroniques.

Aujourd’hui il change de rôle à l’occasion de la sortie de son premier roman. Il me revient la tâche difficile d’interviewer cet habitué des interviews.

Philippe Deramecourt (Ph. D.): Parlons tout d’abord du livre, quel en est le thème ?

GJ: C'est l'histoire d'une jeune journaliste, originaire d'un petit village du sud-ouest, qui décroche un CDD dans un grand quotidien parisien. Je voulais confronter le rêve d'une jeune journaliste, à la fois passionnée et ambitieuse, mais aussi un peu candide, à la réalité.

Ph. D. : Justement, tu choisis d’écrire à la première personne et au féminin. Les commentaires sur le Blog du livre http://lasandalerouge.blogspot.com/ s’en amusent. Pourquoi ce choix ?

GJ: J'ai tout de suite voulu que le personnage central de ce roman soit une jeune femme. Ça me permettait de traiter ce personnage avec beaucoup de distance. Mais comme ce roman est aussi écrit à la première personne, ça m'a obligé à ressentir très directement tout ce qui lui arrivait.

Ph. D. : Comment ça se passe pour elle ?

GJ: Il y a tout d'abord le choc des milieux. Jeanne est une jeune provinciale qui débarque au cœur de Saint Germain des Près, avec sa candeur, ses maladresses, ses rêves, son ambition.

Le début est difficile. Elle ne connaît personne à Paris. On la snobe, on ne lui confie que des travaux de réécriture qui ne l'enthousiasment guère. Elle se sent inutile et transparente. C'est un peu la déprime.

Mais comme elle est dynamique et débrouillarde, elle parvient à capter certains codes et à s'intéresser à des sujets que d'autres délaissent. Elle réussit aussi à se faire quelques alliés au journal. A force d'énergie, d'enthousiasme, avec de la chance aussi, elle réussit à prendre des initiatives et à se faire nommer sur une enquête à laquelle plus personne ne prête attention.

Elle connaît alors quelques succès. Elle prend confiance et réussit à sortir de l'anonymat. Elle goûte ces instants, mais en même temps, elle sent que tout ça est fragile, qu'elle ne maîtrise pas tout.

Et puis il y a un événement important qui va survenir, et elle va devoir choisir : surfer sur le succès et céder à la facilité, ou au contraire se mettre en danger et rechercher la vérité…

Ph. D. : Parlons un peu de toi maintenant. C'est ton premier roman. Combien de temps t’a pris son écriture ?

GJ: Ecrire un roman ça fait vingt ans que j'en avais envie. Mais j'avais peur. J'ai fait l'école buissonnière. J'ai commencé par publier 2 essais. Ensuite il y a eu alalettre, un site Internet sur la littérature que j'ai créé il y a un peu plus de neuf ans. Et puis, un jour, je me suis senti prêt, je me suis jeté à l'eau.

A partir du moment où je m'y suis mis, j'ai mis deux ans pour l'écrire. Quand on travaille, il n'y a guère que le week-end ou durant les vacances que l'on peut y consacrer du temps et de l'énergie

Ph. D. : Tu mélanges dans ton roman une ardente histoire d’amour avec une haletante histoire policière, ce qui est déjà une belle réussite. Puis tu y ajoutes des sujets plus profonds en abordant par exemple la responsabilité des journalistes qui jettent en pâture des noms de coupables sur la base de rumeurs ; sur le regard que nous portons aux handicapés ; sur l’intérêt du micro-crédit.

Etait-ce important pour toi d’écrire « utile » ?

GJ: Ce livre est un roman, ce n’est pas mon combat personnel. J’ai créé un personnage féminin, jeune et candide, mais qui a une certaine éthique et un regard neuf. Les scènes en question sont là pour exprimer et nourrir sa personnalité. Que j’ai mis un peu de moi dans ce roman, sûrement, mais ce n’est pas pour écrire utile.

Ph. D. : Tu opposes la province sage, d’où vient Jeanne ton héroïne, qui se fait railler à Paris pour son côté un peu brut, à la fascination qu’elle se découvre pour les élites parisiennes, qui courent les avant-premières, fébriles, et un peu superficielles.

Et toi où en es tu entre Paris et la province ?

GJ: Je suis né en province et vis à Paris depuis 25 ans. J'aime beaucoup cette ville, mais je garde l'œil curieux et enthousiaste d'un provincial. Je suis toujours admiratif lorsque je me promène sur les quais, Place de Furstenberg, ou Place Dauphine de la beauté inouïe de cette ville.

Un de mes grands bonheurs, quand j'ai des amis de province ou de la famille qui viennent passer le week-end, c'est de leur faire découvrir ces quartiers que j'aime.

Ph. D. : Justement à propos de quais ou de place, tous les lieux qui abritent une scène de ton roman sont sources d’anecdotes parfois simples, parfois très riches comme pour la brasserie Lipp, « la cantine de Giraudoux, d’Hemingway, de Saint-Exupéry et Camus » d’où Mitterrand est sorti en courant sans payer en apprenant la mort de Pompidou. Tu leur donnes une âme, ils participent au roman comme les décors d’un film.

Est-ce le cinéma qui nourrit ton imaginaire ?

GJ: Le cinéma est un art qui a nourri mon enfance et mon adolescence. A 18 ans, j’étais amoureux d’Audrey Hepburn, de Giene Tierney, Ava Gardner, Grace Kelly et Louise Brooks… J’ai envoyé quelques clins d’œil à des films cultes comme vacances Romaines, le dernier Métro, La Dolce Vita ou La Rose Pourpre du Caire. Concernant le film de Woody Allen, je suis toujours fasciné par cette scène où Tom Baxter sort de l’écran, interpelle puis enlève Cécilia, la jeune serveuse de brasserie.

Après ces questions un peu formelles, nous avons échangé plus simplement. L’héroïne de ce roman est un personnage de pure fiction, Guy l’a créé comme un acteur crée et incarne un personnage qui ne lui ressemble pas. Pourtant après ces échanges, je pense qu’il a mis dans la Sandale rouge une part de lui : l’univers du cinéma, son goût pour les places chargées d’histoire, et aussi son sens de l’éthique.

Philippe Deramecourt

mardi 15 avril 2008

Publier un premier roman

Publier un premier roman est un moment de bonheur intense. C'est un rêve que l'on porte en soi depuis si longtemps et qui soudain, par magie, par chance, grâce à la baguette magique d'une fée, se concrétise.

Puis il y a ce livre à peine imprimé qui se retrouve dans les mains de ses premiers lecteurs et lectrices. Et on tremble…

Ces deux dernières années, j'ai croisé Koryfée plusieurs fois au salon du livre, dans des librairies, lors de signatures d'un auteur qu'on admire tous les deux.

Quand j'ai su qu'elle avait commencé la lecture de la Sandale rouge, j'ai été fou de joie, et en même temps j'ai eu tellement peur. Qu'allait-elle en penser ?

Elle m'a envoyé ce week-end la plus belle des réponses. Avec son autorisation, j'en publie quelques extraits.

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Un suspens hitchcockien

… Dès les premières pages, j'ai été happée par l'histoire. Il y a une tension permanente, un rythme soutenu du début à la fin qui ne nous laisse guère le loisir de souffler (ce que je ne désirais surtout pas, bien trop impatiente de découvrir le dénouement de l'histoire, essayant d'anticiper, d'émettre mes propres hypothèses au fil du récit …).

Les détails dont vous émaillez votre roman, tant au niveau du cadre que des personnages et de leurs échanges, nous conduisent à nous mettre non plus en position de lecteur mais de témoin, catapultés au cœur d'une rédaction, suivant avec frisson les rebondissements d'une histoire d'amour. Autrement dit, bien davantage qu'on ne vous lit, on VIT cette histoire. Jeanne nous devient familière, attachante, de même que la pétillante Betty, l'émouvant Luc, Laurent et les autres personnages, nombreux, qui peuplent cette histoire. On referme le livre avec le sentiment de connaître ces gens, de pouvoir les visualiser, les entendre, voire, qui sait, les croiser dans la rue tant ils sont vivants, tant vous avez su leur donner de la chair. Plus fascinant encore, on oublie non seulement que c'est un récit et non le réel, mais aussi que c'est un homme qui tient la plume et se glisse avec une aisance remarquable dans la peau de Jeanne. Pas un seul instant je n'ai douté que ces réactions, ces réflexions, ces propos étaient dictés par la plume d'un auteur masculin. Sidérant...

...Un récit captivant, haletant, dans lequel on s'engouffre à un rythme effréné en quête de la vérité sur ces affaires, de l'issue de cette histoire d'amour. Vous distillez avec talent des indices, en révélant ni trop, ni trop peu, juste suffisamment pour attiser et maintenir vivace le désir du lecteur de connaître la suite, lui laissant deviser lui-même sur les rebondissements possibles. Et de nous surprendre en nous emmenant là où on ne s'y attendait pas, en nous écartant des pistes que nous avions ébauchées. Un suspens hitchcockien. J'ai A-D-O-R-E.

Vous dressez sur ce milieu de la presse écrite un constat lucide où s'affronte d'un côté une jeune journaliste passionnée, pugnace, d'une intégrité sans faille, animée d'une certaine candeur, et un sérail où règnent l'ambition et son cortège de rivalités intestines, où l'information n'est pas toujours au service de la vérité mais de la quête de la notoriété et de l'évitement de tout remous, où les relations sont biaisées (chacun n'étant qu'un faire-valoir pour l'autre et ne devant en aucun cas lui faire de l'ombre.) Les aspirations nobles de Jeanne « ce qui fait la beauté de ce métier, c'est cette chance que l'on a de chercher la vérité et de donner au lecteur des moyens de s'informer, de se forger sa propre opinion. Etre au service de l'information, la vérifier sans cesse, être toujours en éveil, ne pas se laisser abuser par les écrans de fumée, ne pas renoncer… », ces nobles aspirations, donc, se heurtent très vite aux désillusions de la réalité. Pour autant, en véritable héroïne de Camus, elle fait sienne son aphorisme « Vivre, c'est ne pas se résigner ». Malgré les pressions, les menaces, elle suivra sa ligne de conduite jusqu'au bout, mènera son travail de journaliste tel qu'elle le conçoit et non tel qu'on veut l'y enjoindre.

...Une magnifique leçon de vie, de courage, de persévérance, applicable dans bien des domaines.

Voilà quelques unes de mes impressions, celles d'une lectrice infiniment touchée par ce brillant roman et terriblement enthousiasmée par les transports qu'il lui a faits connaître

KoryFée

lundi 14 avril 2008

1996, Internet, Sénèque et nous

Jean-Christophe, Alexandre et moi, sommes tombés dans l'Internet en 1996.
Nous avons su dès le premier jour que nous allions vivre une histoire inoubliable. Pourtant que de moues dubitatives et de regards ironiques quand nous répétions autour de nous, à ceux qui n'étaient pas dans la marmite, que ce nouveau média allait tout chambouler ;-)
Nous avons travaillé pendant près de dix ans, parmi d'autres, avec enthousiasme, dans une ambiance start-up "Issy Cool Valley ", et sans jamais nous prendre au sérieux, à imaginer, développer et lancer plein de nouveaux services multimédia. Nous sommes depuis quelques années dans des univers parallèles, mais l'amitié est têtue…

Nathalie est la plus brillante et la plus drôle des agrégées de latin et de grec que je connaisse. Elle évoque Sénèque, Claude, Agrippine, Néron, Britannicus, Octavie et toute la période néronienne avec une aisance et un humour qui laisse croire qu'elle les a entraperçus la veille…

Jean-Christophe, Nathalie, et Alexandre se sont levés très tôt un week-end de mars pour tourner ces images. Jean-Christophe a ensuite beaucoup travaillé pour "confectionner" les 6 petits bijoux que vous trouverez sur ce blog, sur dailymotion et youtube.
Catherine s'est jointe à eux pour incarner la lectrice captivée de "Bus Stop" et a prêté sa voix.
Un immense merci à vous pour votre talent, votre humour et votre générosité.
Guy Jacquemelle

mardi 8 avril 2008

L'article de Tatiana de Rosnay sur son blog Fig Tree

Spirales, l'un de ses précédents romans m'a fasciné. Justine Wright, la traductrice free-lance de Moka, son avant-dernier roman, qui affronte, presque seule, les conséquences de l'accident qui a plongé son fils dans le coma m'a bouleversé. Elle s'appelait Sarah, m'a tant ému, qu'un an après l'avoir lu, le souvenir de cette jeune héroïne continue de me hanter. C'est dire comme je respecte et admire Tatiana de Rosnay. Elle est aussi, depuis le début d'Internet, l'une de ses plus généreuses ambassadrices et offre aux nombreux lecteurs de ses blogs ses découvertes et ses coups de coeur. Voilà pourquoi la critique qu'elle publie sur son blog me touche autant.
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J'ai le plaisir de vous annoncer la publication de deux romans formidables. Le premier, qui est tout juste en librairie, c'est celui de mon confrère Guy Jacquemelle, la Sandale Rouge (chez Ramsay). J'ai lu ce roman sur manuscrit et je suis très heureuse de le voir publié. C'est l'histoire d'une jeune journaliste provinciale qui obtient un premier poste dans un grand quotidien parisien. Pas facile de rentrer dans ce monde féroce et branché quand on débarque de son Sud Ouest natal...Mais Jeanne est fine et ambitieuse, elle encaisse les coups durs, décroche de bons papiers. Elle fait son petit chemin, rencontre un séduisant enarque aux dents longues, proche d'un homme politique. Jusqu'à la nuit où elle est le temoin d'un accident mortel après une soirée de gala... Faut-il tout réveler de la vérité quand on fait ce métier là ? Qui pourra protéger Jeanne ? J'ai aimé ce roman au rythme palpitant, qui met en scène une héroïne opiniâtre, lucide et touchante...imaginée par un homme ! Un livre attachant, grand public, à découvrir rapidement. Le Blog du livre est ici.

Deuxième surprise, ma collègue et amie, la talentueuse Abha Dawesar publie son deuxième roman chez EHO le 7 mai prochain : "Dernier Eté à Paris". Le pitch : Un auteur indien, celebrissime, quasi culte de 75 ans, usé par la vie, va rencontrer via Internet, une jeune fan de 20 ans, Maya, étudiante en lettres. C'est à Paris qu'ils vont se retrouver, en tissant une histoire d'amour particulière matinée de litterature, d'écriture, de secrets... Mais qui est la muse de qui ? Si vous avez comme moi, aimé Babyji, vous retrouverez avec plaisir la plume riche et sensuelle d'Abha.

Tatiana de Rosnay


En savoir plus

Le site officiel de Tatiana de Rosnay

79 secondes de bonheur : la video de la Mémoire des Murs









samedi 5 avril 2008

Les premiers lecteurs et lectrices en parlent

Cendrillon à Saint-Germain des Près

La sandale rouge n'est pas exactement une réécriture de Cendrillon. Il y a pourtant, chez l'héroïne de ce roman, quelques points communs avec la jeune princesse en haillons.

L'idée, qu'un homme se glisse dans la peau d'une femme est aventureuse. Guy Jacquemelle a relevé le défi pour son premier roman. A travers Jeanne, jeune journaliste très « province » qui part à la conquête de la presse parisienne, il nous promène de déjeuners chez Lipp en cocktails mondains. L'auteur avait déjà écrit un passionnant recueil d'entretiens sur le Grand Oral de l'Ena (Les Editions du Mécène). Son premier roman, très documenté sur le monde des médias et de la politique, fourmille de mille et une anecdotes. On se dit dès le premier chapitre, que l'intelligentsia de la Rive Gauche ne fera qu'une bouchée de cette journaliste un peu perdue. Mais, de page en page s'installe la trame d'un vrai polar et l'histoire d'une belle ascension sociale: le lecteur est ferré !

Catherine Scotto

Jeanne ne vous laissera pas indifférent

Jeanne, une jeune journaliste décroche un CDD dans un grand quotidien parisien. Cette jeune héroïne, à la fois mutine et un peu candide, est très attachante. Elle se lance dans une aventure haletante qui la fera grandir mais lui fera perdre aussi quelques illusions. L'enquête qu'elle mène est semée d'embûches. On l'accompagne dans ses tâtonnements et on vit pleinement chaque retournement de situation. Jusqu'à la dernière page ... Ce que j'ai bien aimé, aussi, c'est le regard ironique et pétillant d'une jeune provinciale qui découvre, un peu étonnée, Paris Rive gauche. Du suspens et de l'humour. Je suis sûre que Jeanne ne vous laissera pas indifférent
Isabelle B.

On partage avec bonheur et intensité l'expérience de Jeanne

Dès les premières pages, on devient complice de Jeanne, on la suit partout et l'encourage à découvrir la vérité. On admire sa ténacité et on envie son audace.Au delà d'un milieu et d'un métier dans lesquels elle se plonge avec ferveur, elle va cogner sa jeunesse et son innocence aux comportements inavouables de certains adultes. On partage avec bonheur et intensité son expérience
Corinne V.


un roman haletant
Sous ce titre romantique se cache un roman haletant, qui ne vous lâchera pas. Plongé dans le monde de la Presse et de l'Information, vous suivrez les débuts difficiles d'une jeune stagiaire dans un groupe de presse parisien.Ce récit remet à l'honneur le journalisme d'investigation. Comment l'énergie et l'audace de la jeunesse peuvent malgré les embûches faire aboutir les projets les plus fous ! Un récit sans temps mort, pratiquement un scénario de film qui donne aussi des arguments en faveur de la presse écrite, malmenée par les nouveaux médias électroniques, mais nécessairement complémentaire. Une excellente peinture de nos sociétés contemporaines. A découvrir sans tarder !

Jean-Christophe H.


Des personnages trés attachants

Jeanne m'a accompagné les dernières vacances et sa compagnie se prêtait tout à fait à de longues plages de lecture.Vous découvrirez une histoire passionnante et captivante, où au détours de lieux joliment décrits évoluent des personnages trés attachants. Un roman qui m'a bien plu.

Alexandre C.